Communiqué
Carte blanche à Janette Bertrand dans le magazine Virage
L’inspirante Janette Bertrand est en couverture du nouveau numéro de Virage, qui e...
Le Réseau FADOQ a participé à un rassemblement devant le Parlement d’Ottawa, mardi, pour de nouveau signifier son appui au projet de loi C-319 qui vise à bonifier la pension de la Sécurité de la vieillesse de 10 % pour les personnes de 65 à 74 ans.
Depuis que la pension de la Sécurité de la vieillesse a été bonifiée exclusivement aux personnes de 75 ans et plus, de nombreux membres nous ont fait part de leur frustration.
C’est pour cette raison que nous enjoignons le gouvernement du Canada à faire en sorte que le projet de loi C-319 soit adopté le plus rapidement possible.
« Les personnes de 65 à 74 ans ont aussi besoin de cette augmentation. Le Réseau FADOQ est ici aujourd’hui pour porter leur voix », a affirmé la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, qui a aussi pris part à un point de presse dans le foyer de la Chambre des communes.
« Il importe de souligner que la précarité financière n’a pas d’âge. De nombreuses personnes aînées peinent à boucler leur fin de mois, à acheter leurs médicaments, à faire leur épicerie ou encore à payer leur loyer, leur hypothèque ou leurs taxes municipales. Des gens pour qui 70 $ de plus par mois peut faire une différence majeure dans leur vie », a-t-elle ajouté.
Il est incompréhensible que le gouvernement libéral ait décidé en 2022 de rehausser la Sécurité de la vieillesse exclusivement aux personnes de 75 ans et plus, créant ainsi deux classes de personnes aînées. Augmenter la Sécurité de la vieillesse des personnes de 65 à 74 ans bénéficierait à environ 100 000 Québécois et Québécoises et mettrait fin à cette discrimination.
En plus d’augmenter les revenus des personnes de 65 à 74 ans, ce projet de loi propose de rehausser le plafond de l’exemption de gains dans le calcul du montant du supplément de revenu garanti.
Une telle proposition permettrait d’amoindrir les effets d’une trappe fiscale qui décourage le travail. Dans le cadre d’une pénurie de main-d’œuvre, il s’agirait d’une mesure pertinente à mettre en œuvre.