Nouvelle
Profiter de la vie après un cancer
Le golf, Jean Lamothe en mange, c’est le moins qu’on puisse dire! Il y a quatre...
Mais laissez-moi d’abord vous faire part de mes actions des derniers mois à titre de nouvelle présidente du Réseau FADOQ. Tout l’automne, en plus d’assister aux multiples réunions et événements normalement à l’agenda d’une présidente de grande organisation, je me suis beaucoup investie en votre nom dans la cause de la qualité de vie des aînés, par de nombreuses représentations auprès des instances politiques.
« Soyons des semeurs de petits bonheurs dans notre milieu »
En effet, en vue du scrutin fédéral du 21 octobre dernier, le Réseau a organisé avec succès un débat, le 1er octobre, et a rencontré individuellement les représentants des différents partis politiques afin de les convaincre du bien-fondé de la plateforme Priorités aux aînés.
Nous avons aussi pris part à deux commissions parlementaires : l’une sur le Curateur public, l’autre sur l’élargissement des pouvoirs des pharmaciens. Une rencontre a également eu lieu avec la ministre des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, pour lui soumettre les recommandations de notre organisation en regard de la politique nationale des proches aidants qui doit être déposée en 2020.
Ces représentations sont en lien direct avec la bientraitance. En effet, chaque fois que le Réseau FADOQ fait pression auprès des gouvernements pour que la qualité de vie des aînés devienne un enjeu prioritaire, il fait un pas de plus sur le chemin de la bientraitance.
La maltraitance des aînés est un sujet qui me touche et me bouleverse. Elle est répandue partout – en milieu familial, institutionnel et social – et ne connaît pas de frontières. D’ailleurs, le Réseau FADOQ dénonce et combat les gestes de maltraitance qui plombent la dignité des personnes les plus vulnérables.
Sur le plan individuel aussi, on peut prévenir la maltraitance, en pratiquant la bientraitance. D’ailleurs, le temps des fêtes est une période toute désignée pour adopter des attitudes et des pratiques génératrices de bien-être pour un proche.
Il suffit par exemple de prévoir du temps pour rendre visite à son papa, sa maman ou un aîné de son entourage. On peut aussi reconduire un proche chez le coiffeur, l’amener prendre un café au resto, écouter ses histoires de jeunesse ou son parcours de vie.
Ces petits gestes bien simples qui ne coûtent pratiquement rien, je les appelle les petits bonheurs que l’on sème sur le chemin de la vie. À l’aube de la saison des fêtes, rappelez-vous que la solitude est particulièrement lourde à porter durant cette période. Soyez des semeurs de petits bonheurs dans votre milieu.
Joyeuses célébrations des fêtes à chacun de vous !