Nouvelle
La FADOQ a porté votre voix en 2024
En 2024, la FADOQ a poursuivi avec vigueur sa mission de défendre les droits et in...
Dans un contexte où le gouvernement libéral a clairement indiqué qu’il n’avait nullement l’intention de freiner ses dépenses, le Réseau FADOQ juge incompréhensible l’absence d’une aide financière permanente aux aînés et d’une bonification des transferts en santé, lors de la lecture du discours du Trône.
« Quand est-ce que la Sécurité de vieillesse (SV) sera bonifiée ? Qu’en est-il des prestataires de la sécurité du revenu ? Qu’en est-il des bénéficiaires du Supplément de revenu garanti (SRG), qui sont parmi les personnes les plus vulnérables de notre société ? Et pourquoi le gouvernement Trudeau fait-il la sourde oreille concernant la nécessité d’aider les provinces à assumer les coûts toujours grandissants du système de santé? », se questionne la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Depuis longtemps déjà, la plus grande organisation d’aînés au pays presse Ottawa d’augmenter l’indexation des transferts en santé à 6 % et d’intégrer dans ce calcul une variable tenant compte du vieillissement de la population.
« Il faut donner des ressources suffisantes aux provinces en matière de santé. Les transferts fédéraux doivent être plus généreux pour permettre l’élargissement de l’accès aux soins. C’est une nécessité », soutient Mme Tassé-Goodman.
En ce qui concerne la volonté déclarée du gouvernement Trudeau de bonifier la pension de la Sécurité de vieillesse pour les aînés de 75 ans et plus, le Réseau FADOQ rappelle que ce n’est pas la première fois que le premier ministre laisse miroiter pareille promesse.
« En campagne électorale, le gouvernement s’était engagé à bonifier de 10 % la pension de la Sécurité de vieillesse pour les aînés de 75 ans et plus. Allons-nous enfin assister à la matérialisation d’une promesse que tant d’aînés attendent depuis un bon moment?», s’interroge Mme Tassé-Goodman.
En outre, le Réseau FADOQ salue la volonté de modification au Code criminel pour des actes de négligence et de maltraitance envers les aînés. Il s’agit d’un gain pour le Réseau, qui réclamait des sanctions pénales pour les contrevenants afin de mettre fin à l’omerta qui sévit dans les milieux de la santé et des services sociaux.