Communiqué
Carte blanche à Janette Bertrand dans le magazine Virage
L’inspirante Janette Bertrand est en couverture du nouveau numéro de Virage, qui e...
À quelques jours du dépôt du prochain budget fédéral, le Réseau FADOQ s’attend à ce que le gouvernement Trudeau améliore rapidement et de manière durable le soutien financier aux personnes aînées.
La plus grande organisation d’aînés au pays réitère l’importance de bonifier prestement les montants de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Supplément de revenu garanti (SRG).
La FADOQ demande que le premier ministre Justin Trudeau respecte sa promesse électorale faite en 2019 de rehausser de 10 % les prestations de la SV pour les personnes de 75 ans et plus. Cette promesse doit non seulement se concrétiser rapidement, mais la bonification doit également s’appliquer dès l’âge de 65 ans afin d’éviter de créer deux catégories d’aînés.
Le Réseau FADOQ presse également le gouvernement fédéral de bonifier le SRG de 50 $ par mois par aîné. Il s’agit de mesures cruciales pour atténuer le fardeau financier des aînés, fardeau qui s’est alourdi depuis le début de la crise sanitaire.
« Actuellement, un aîné qui reçoit strictement la pension de la SV ainsi que le SRG a un revenu annuel de 18 505,92 $. Cette somme peine à combler les besoins de base. Ces personnes ne vivent pas pleinement, elles survivent », déplore la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
À cet effet, le Réseau FADOQ rappelle que le seuil de revenu minimal établi par la Mesure du panier de consommation (MPC) s’approche plutôt de 21 000 $ pour 2021.
« Les dépenses des aînés ont augmenté depuis le début de la pandémie, notamment en raison de la hausse du coût du panier d’épicerie, de la nécessité de faire affaire avec des services de livraison et de la perte du cercle de soutien. Une aide financière substantielle et permanente doit émaner du prochain budget », réclame Mme Tassé-Goodman.
Le Réseau FADOQ espère qu’il y aura dans le prochain exercice financier une augmentation des sommes octroyées aux provinces par le Transfert canadien en matière de santé (TCS).
Dans des mémoires présentés depuis 2019 au cabinet du ministre des Finances du Canada, la FADOQ demande d’indexer le TCS de 6 % annuellement et d’inclure dans la formule de calcul une variable prenant en compte le vieillissement de la population des provinces et territoires.
Selon les données du Conference Board du Canada, au rythme actuel, la proportion fédérale consacrée au financement des soins de santé chutera à moins de 20 % d’ici 2026. Pourtant, la pandémie de COVID-19 a démontré que les besoins des provinces en matière de santé sont nombreux.
« Notre organisation est catégorique : les transferts fédéraux doivent être plus généreux pour permettre l’élargissement de l’accès aux soins. Il faut donner des ressources suffisantes aux provinces en matière de santé », soutient Mme Tassé-Goodman.
Le Réseau FADOQ insiste pour qu’on ne néglige pas l’impact du vieillissement de la population sur les dépenses du système public de soins de santé. Au cours de la prochaine décennie, le Conference Board évalue que cette réalité va accroitre les dépenses en soins de santé de 93 G$ pour les provinces et territoires, et que ce montant représentera à lui seul 1,8 % de leurs dépenses totales.
Ces demandes font partie des 12 recommandations du mémoire que le Réseau FADOQ a présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes à Ottawa, lors des consultations prébudgétaires.