Nouvelle
Le fédéral laisse tomber les personnes retraitées
Le gouvernement fédéral a de nouveau montré son manque de considération pour les p...
Dans le cadre de cette campagne qui a pour but de donner envie aux gens de 65 ans et plus de retourner travailler quelques heures par semaine, la FADOQ – Région Gaspésie Îles-de-la-Madeleine vous propose une série de témoignages inspirants dont voici le deuxième.
Charles-Édouard Cotton, 85 ans, a travaillé pendant 21 ans sans prendre de vacances, alors ne lui demandez pas de rester à la maison à ne rien faire. Travailler, c’est dans son ADN.
Monsieur Cotton a commencé à travailler au Sanatorium de Gaspé, lorsqu’il avait 17 ans. Puis, il a été gérant de l’aréna. Les emplois au public se sont succédé tout au long de sa vie. Il ne pouvait pas arrêter, car il devait faire vivre sa famille.
Sa plus longue carrière s’est passée sur la route pour Loto-Québec. Travaillant pratiquement 7 jours sur 7, il faisait 1000 kilomètres par semaine de Sainte-Anne-des-Monts à Newport pour livrer des billets de loterie. Il a été son propre patron pendant 30 ans, jusqu’à sa retraite à 75 ans.
Après un mois et demi à la maison à ne rien faire, monsieur Cotton s’est rendu compte que le concept de la retraite n’était pas fait pour lui. Il a donc repris du service dans un nouveau domaine. Il travaille maintenant comme commis au Home Hardware et il adore ça.
« Je rencontre des gens, je discute avec eux, je peux les servir, les informer. Ça m’aide à rester en santé et ça me donne une liberté de dépenser plus que ce que j’avais prévu dans mon budget. Et ce n’est pas vrai que le gouvernement prend tout, il en reste! », avoue-t-il candidement.
Mais monsieur Cotton ne fait pas 5 ou 10 heures, il travaille en moyenne 30 heures par semaine. Il aime répéter en riant qu’il arrêtera lorsqu’il sera vieux.
« Les gens ne trouvent pas ça normal de travailler après 70 ans. Mais moi, j’aime ce que je fais. Pourquoi arrêter? Je suis heureux de travailler », poursuit-il.
En attendant sa vraie retraite, monsieur Cotton transmet ses connaissances aux plus jeunes à la quincaillerie. Il a du plaisir à travailler en équipe et ça occupe son esprit. Et le matin, lorsqu’il se sent courbaturé, c’est ce qui le motive à se lever et à bouger. On peut dire sans se tromper que pour monsieur Cotton, travailler, c’est la santé!
Comme Monsieur Cotton, vous voulez faire un retour au travail, mais vous avez plein de questions et d’appréhensions.
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