Nouvelle
Janvier, le mois pour recommencer à bouger
C'est le moment des nouveaux départs, où l'on se fixe des objectifs pour l'année. ...
Au Québec, l’état des soins palliatifs, particulièrement à domicile, doit être amélioré. La majorité des Québécois et Québécoises meurt à l’hôpital. Seulement 10 % de la population décède à domicile.
En 2020, un rapport d’un groupe de travail national soulignait l’inégalité quant à l’accès aux soins palliatifs, l’organisation déficiente au regard des ressources matérielles et humaines investies ainsi que l’offre insuffisante au niveau des soins et des services à domicile en la matière.
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) indique que parmi les personnes susceptibles de bénéficier de soins palliatifs, environ le quart passe au moins 14 jours hospitalisés dans le dernier mois de vie. De plus, près de la moitié visite l’urgence au cours des deux dernières semaines de vie.
Face à cette réalité, une anesthésiste du CHUM, la Dre Caroline Ouellet, a décidé de créer un organisme pour déployer à domicile des professionnels de la santé (médecin, infirmière et préposé) pour effectuer des traitements afin de soulager la douleur des patients en fin de vie, au moyen de la sédation palliative.
Le Réseau FADOQ salue cette initiative de la Dre Ouellet et espère qu’elle sera encouragée par le gouvernement du Québec afin qu’elle soit déployée plus largement.
Cette initiative n’est pas sans rappeler le modèle des équipes de soins intensifs à domicile (SIAD). Les SIAD sont des équipes médicales intensives palliatives à domicile, intégrées aux équipes de soins à domicile (SAD) des CLSC.
Les médecins de SIAD priorisent les patients en lourde perte de mobilité et en fin de vie. Les SIAD sont une solution prouvée efficace pour réduire en amont le nombre de patients aux urgences majeures et réduire les hospitalisations des patients qui n’ont plus besoin du plateau technique hospitalier.
Résultat : les coûts de la trajectoire de fin de vie des patients dans leur dernière année de vie sont réduits de 50 %. Ces personnes peuvent aussi vivre leurs derniers jours auprès de leurs proches dans leur domicile.