Nouvelle
Une nouvelle ministre des Aînés
Joanne Thompson, députée St. John's-Est à Terre-Neuve-et-Labrador, devient la nouv...
C’est le 21 avril prochain qu’aura lieu la Journée nationale des professionnels en loisir du Québec, qui vise à reconnaitre leur indispensable apport dans le monde des activités.
Puisque le Réseau FADOQ est avant tout un organisme de loisir, nous avons pensé vous présenter deux personnes œuvrant en loisir qui se démarquent par leur engagement et leur expertise. Il s’agit d’Édith Monette, de la région de Lanaudière, et de Michel Francoeur, de la région de l’Estrie. Mais en quoi consiste le travail des techniciennes et techniciens d’intervention en loisir, exactement? Découvrons-le!
« Principalement, on fait de l’accompagnement lors d’activités, explique Édith Monette. Mais avant d’en arriver là, il y a énormément de travail à effectuer en amont. »
Edith Monette occupe ce poste à la FADOQ — Région Lanaudière depuis près de neuf ans. Elle ajoute qu’elle est en quelque sorte le lien de confiance et de sécurité des membres :
« Plusieurs membres ne s’inscriraient pas aux activités s’ils ne pouvaient pas bénéficier de notre présence. Pour certaines personnes, il est primordial de savoir que s’il se passe quelque chose, quelqu’un saura intervenir. »
De son côté, Michel Francoeur en est à sa dixième année à la FADOQ. Il s’occupe des volets voyages, sorties, sports et plein air de la FADOQ — Région Estrie, en plus d’être le promoteur et l’organisateur des salons FADOQ de sa région. Il est de son ressort de trouver des exposants qui intéresseront les membres et d’établir des contrats avec eux.
En résumé, pour occuper ce poste, il faut organiser des événements de A à Z, notamment en étant à l’écoute des suggestions, des intérêts et des besoins des membres.
« Il y a beaucoup de téléphones et de courriels qui s’échangent, explique Édith Monette. Il faut faire preuve de créativité pour captiver nos membres et mettre sur pied des activités stimulantes qui généreront une belle participation. Toute cette logistique est nécessaire avant d’être sur le terrain à profiter des activités. »
Pour Édith et pour Michel, la clientèle FADOQ est la meilleure qui soit : une clientèle qui sait ce qu’elle veut, qui est de bonne humeur et qui est ouverte aux différentes possibilités proposées.
« Les personnes aînées, ce sont des bijoux, raconte Édith Monette. Ils ont du temps, ils ont de l’expérience de vie, ils ont plein de choses à partager. Mais avant tout, les gens sont contents d’être là. »
« Les conversations sont toujours agréables, renchérit Michel Francoeur. J’adore le contact social et avec les personnes à la retraite, je suis servi à souhait. »
En terminant, Édith Monette soutient que les intervenantes et intervenants en loisir ont eu un grand rôle à jouer pendant et après la pandémie. Elle affirme que si ce n’avait pas été de la FADOQ, certaines personnes auraient eu de la difficulté à surmonter les épreuves et elle est très fière d’avoir pu aider à sa façon.
Elle se souvient notamment d’un proche aidant qui était vraiment rendu au bout du rouleau à la suite du décès de sa conjointe. Or, les activités de groupe l’ont aidé à briser son isolement et à surmonter cette période difficile; il a même rencontré une autre personne avec qui il partage sa vie encore aujourd’hui.
« Il le dit lui-même : si ça n’avait pas été de la FADOQ, il ne serait peut-être plus là. »
Comme quoi on peut trouver beaucoup de réconfort dans les activités de loisir du Réseau FADOQ. Il est donc primordial de souligner le travail acharné des intervenantes et intervenants en loisir de toutes les régions du Québec.