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Carl Saint-Jacques est toujours en train de courir.
À peine revenu d’Australie, où il a participé au marathon de Sydney, l’homme de la région de Montréal tenait à participer aux épreuves de cinq et de dix kilomètres aux Jeux FADOQ.
Âgé de 60 ans, Carl Saint-Jacques court depuis le début de l’année 2011, date à laquelle il chérissait l’idée de participer un jour à un marathon. Le tout s’est concrétisé au mois de mai suivant alors qu’il a fait celui d’Ottawa, et depuis, il est rendu à 70 marathons à son compteur.
« J’essaye de courir cinq ou six marathons par année, raconte-t-il. Depuis que je cours, j’ai visité 28 pays sur six continents différents, en plus de participer à des événements prestigieux comme le marathon de Boston, que j’ai disputé à 14 reprises. »
Dans sa jeunesse, Carl Saint-Jacques aimait les petites distances comme le 100 mètres et le 200 mètres, mais aujourd’hui, il apprécie le défi que représentent les plus longues distances.
« J’ai besoin de courir pour me tenir en forme et rester le plus jeune possible, affirme-t-il. C’est rendu comme une drogue pour moi; si j’arrête pendant plus que deux jours, j’ai les jambes qui démangent. Je cours donc cinq fois par semaine et environ 3000 kilomètres par année. »
Carl Saint-Jacques en était à ses deuxièmes Jeux FADOQ, lui qui a également participé aux Jeux du Canada 55+ en août dernier. Il y a d’ailleurs réalisé un temps impressionnant de 19 minutes et 27 secondes à l’épreuve du cinq kilomètres.
Il adore l’esprit amical qui règne lors des Jeux organisés par la FADOQ et, à ses dires, il aurait aimé savoir bien avant l’an dernier que ces Jeux existaient.
« J’adore l’atmosphère. J’y fais plein de rencontres et j’espère pouvoir y participer pendant encore de nombreuses années. »