Entrevue
Le tour d'horizon de la présidente du Réseau FADOQ
La présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, vous présente sa toute nouvel...
« J’ai des projets jusqu’à l’âge de 250 ans ! »
À 52 ans, Célia Godbout a encore beaucoup de temps devant elle et elle compte bien en profiter. Elle entend faire de la peinture, enregistrer un disque, écrire, voyager, etc. Mais elle devra attendre la retraite avant de s’adonner pleinement à tout ceci.
« En plus de mon poste actuel, dans la dernière année, je me suis impliquée avec l’équipe en charge de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans l’entreprise, explique-t-elle. J’ai animé des ateliers et fait des balados. Tout ce qui touche la communication, ça m’interpelle. »
Dans ses temps libres, la quinquagénaire se garde en forme en enfourchant son vélo. Elle essaie de garder un rythme de 1 000 kilomètres par année. Toujours en lien avec sa passion sur deux roues, elle a participé en août dernier au Défi vélo Parkinson, qui visait à amasser des fonds pour la lutte contre cette maladie. Cette activité lui tenait grandement à cœur.
Mère de trois enfants aujourd’hui âgés de 31 ans, 27 ans et 22 ans, Célia Godbout se sent super proche d’eux. Et ça l’aide à demeurer jeune.
« Je fais encore beaucoup de niaiseries. Parfois, on dirait que j’ai encore 14 ans dans ma tête, rigole-t-elle. Je ne vois jamais les problèmes, seulement les solutions. Et je trouve les moyens de mener à terme ce que j’entreprends. »
Franchir le cap de la cinquantaine ne l’a pas trop affectée. Le diabète de type 1 lui impose certaines contraintes, mais en général, elle arrive à ne pas s’en faire.
«J’ai des amis qui composent avec des limites pires que les miennes. »
Pour elle, vieillir, c’est beau.
« J’accepte de vieillir. Mon conseil aux personnes de mon âge, c’est de se fixer des buts, de continuer à vivre. La vie ne s’arrête pas à 50 ans, loin de là. Dans le temps peut-être, mais pas aujourd’hui. On est chanceux de vivre aussi longtemps et aussi bien. »
C’est son papa qui lui a offert une carte FADOQ le jour de son 50e anniversaire de naissance. Bien qu’elle admette ne pas participer aux activités de loisir proposées par l’organisme, elle y trouve néanmoins son compte.
« Je bénéficie des rabais offerts et je feuillette toujours le magazine Virage. J’encourage tout le monde à soutenir le Réseau FADOQ car son travail au nom des personnes aînées est important. »
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