Le Réseau FADOQ informe ses membres sur tout ce qui se passe dans le Réseau. De plus, il les tient au courant des multiples gestes qu’il pose sur la place publique pour améliorer leur qualité de vie: mémoires, revendications, nouvelles, éditoriaux, publications…
Les personnes de 50 ans et plus qui souhaitent adopter un mode de vie actif, rencontrer des gens et vivre de nouvelles expériences trouveront assurément ce qu’elles cherchent au Réseau FADOQ qui fait bouger plus de 70 000 personnes chaque semaine.
Le Réseau FADOQ prend les grands moyens pour sensibiliser, former et outiller ses membres, et ce, dans toutes les sphères de leur vie. Ces renseignements prennent la forme d’ateliers, de plateformes Web, d’articles concis, de fiches à jour et autres, suivant le principe qu’une personne aînée avertie en vaut deux!
Dans le cadre de cette campagne qui a pour but de donner envie aux gens de 65 ans et plus de retourner travailler quelques heures par semaine, la FADOQ – Région Gaspésie Îles-de-la-Madeleine vous propose une série de témoignages inspirants dont voici le troisième.
Grâce à son métier d’infirmier, Daniel Grenier prend soin des gens depuis plus de 38 ans. À Chandler, Gaspé et Havre-Saint-Pierre, il a œuvré en pédiatrie, soins intensifs, urgence, chirurgie et plusieurs autres départements du domaine de la santé. Pour lui, être infirmier est une vocation très valorisante.
À 61 ans, il n’était pas prêt à prendre sa retraite. Il a alors continué de travailler au CLSC de Rivière-au-Renard quelques heures par semaine. Ayant la liberté de choisir son horaire, M. Grenier en a profité pour terminer son cours de professeur de danse, un rêve qu’il chérissait depuis longtemps.
« Voir des gens sourire et les rendre heureux, c’est ma passion. Que ce soit comme infirmier ou professeur de danse, je leur fais du bien à ma façon », explique-t-il.
M. Grenier continue d’apprendre auprès des jeunes infirmiers qu’il côtoie et saisit à son tour les occasions de transmettre son savoir et ses trucs du métier. Le travail à la retraite lui permet de rencontrer d’autres personnes, de changer d’air et de se sentir valorisé. De plus, ça lui offre un revenu supplémentaire pour gâter ses petits-enfants.
« Ça m’aide à ne pas penser à la maladie, ça garde ma tête et mon cœur jeune. Je fais les heures que je veux, je rencontre des gens. Je vais faire ça tant que je serai capable », ajoute-t-il.
L’important pour lui est d’avoir du plaisir au travail. Avec la pénurie de main-d’œuvre, il est conscient qu’il constitue un atout dans l’équipe et que son travail permet à d’autres infirmiers et infirmières de prendre des congés. Le plus important, c’est que travailler le rend de bonne humeur! Alors, espérons qu’il pourra partager encore longtemps son sourire avec les patients du CLSC et les étudiants de son cours de danse. Parce que le dernier tour de piste de Daniel Grenier est loin d’être arrivé!
Comme Monsieur Grenier, vous voulez faire un retour au travail, mais vous avez plein de questions et d’appréhensions.
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