Magazine et bulletin
La revue FADOQ Lanaudière
Produite quatre fois par année, elle est disponible en version électronique et ins...
Le Réseau FADOQ a de nouveau donné son appui au projet de loi C-319 qui propose notamment de rehausser de 10 % la Sécurité de la vieillesse pour les personnes de 65 à 74 ans.
De passage à la Chambre des communes pour témoigner devant le comité qui étudie le projet de loi, nous avons réitéré la nécessité d’augmenter cette prestation, comme ce fut le cas pour les personnes de 75 ans et plus.
« Les personnes âgées de 65 à 74 ans ne comprennent pas pourquoi elles sont exclues de cette bonification. Pourtant, la détresse financière n’a pas d’âge », a rappelé la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Ainsi, le Canada a actuellement deux classes de personnes aînées : celles de 75 ans et plus, pour qui la combinaison de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti leur permet d’obtenir des revenus qui se situent au milieu de la fourchette de la mesure du panier de consommation, et celles de moins de 75 ans, qui sont sous le seuil de la pauvreté.
VIDÉO : résumé de notre passage en comité
Ce projet de loi propose aussi d’augmenter l’exemption à l’égard du revenu d’une personne tiré d’un emploi ou d’un travail autonome pris en compte dans le calcul du montant du Supplément de revenu garanti (SRG).
Le Réseau FADOQ est en faveur d’une telle mesure et propose de la faire passer de 5 000 $ à 6 500 $.
De plus, bien que cela ne fasse pas partie du présent projet de loi, notre organisation se permet de rappeler que le gouvernement fédéral s’était engagé à rehausser le SRG de 500 $ par an pour les personnes de 65 ans et plus qui vivent seules, et de 750 $ pour les personnes qui vivent en couple. Le Réseau FADOQ encourage le gouvernement du Canada à respecter son engagement.
Nous demandons également au gouvernement fédéral de revoir la méthode d’indexation du programme de la Sécurité de la vieillesse. Puisque l’objectif des programmes de sécurité à la retraite est d’assurer un taux de remplacement du salaire adéquat, il faut que cette méthode prenne également en considération la croissance des salaires au Canada.
Lire notre mémoire sur le projet de loi C-319