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L’accessibilité aux soins de santé étant un enjeu prioritaire au Québec, le Réseau FADOQ rappelle la nécessité que le personnel soignant soit en mesure d’effectuer une plus grande variété d’actes médicaux.
C’est une revendication que martèle le Réseau FADOQ depuis des années et qui doit se matérialiser par l’élaboration de chantiers avec les différents ordres professionnels. En ce sens, le Réseau FADOQ salue le dépôt des projets de loi 29 et 31 lors de la dernière session parlementaire, projets de loi qui visent à élargir le champ d’action des professionnels qui œuvrent en pharmacie et dans le domaine buccodentaire.
« Force est de constater que le pouvoir d’influence de notre organisation a fait son œuvre, explique la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman. Nous voyons d’un bon œil les gestes qui ont été posés avec les hygiénistes dentaires et les pharmaciens. Nous encourageons le gouvernement de François Legault à continuer dans cette voie et à intensifier ses efforts avec les ordres professionnels. »
En vertu du projet de loi 29, les hygiénistes dentaires auront plus d’autonomie grâce au retrait de l’obligation d’être sous la direction d’un dentiste. Cela permettra aux hygiénistes de se déplacer afin de prodiguer des soins, notamment dans les CHSLD.
De son côté, le projet de loi 31 veut modifier la Loi sur la pharmacie afin de favoriser un plus grand accès à certains services. L’idée est, entre autres, de permettre aux pharmaciens de prescrire et administrer des vaccins, ajuster ou prolonger des ordonnances et évaluer la condition physique et mentale d’une personne dans le but d’assurer l’usage approprié des médicaments.
« Le Québec vieillit à un rythme effréné et la demande en soins de santé continuera de croître fortement. Il faut faire preuve d’ingéniosité pour affronter ces défis, et le Réseau FADOQ estime que les projets de loi 29 et 31 s’inscrivent dans cette optique », affirme Mme Tassé-Goodman.
En ce sens, le Réseau souhaite que les négociations entre le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec aboutissent à un projet de loi à être déposé à l’Assemblée nationale lors de la prochaine rentrée parlementaire afin de permettre aux infirmières praticiennes spécialisées d’avoir une plus grande autonomie dans la prodigation d’actes médicaux.