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Une nouvelle ministre des Aînés
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Homme d’affaires bien connu dans la région de l’Estrie, François Godbout continue à mener une vie bien active à 74 ans. Aujourd’hui installé à Rivière-Rouge dans les Hautes Laurentides, il continue à s’impliquer de différentes façons, que ce soit en faisant partie du conseil d’administration du parc régional Kiamika, de la Société d’histoire du Canton Turgeon ou tout simplement en partageant ses pizzas-œuvres d’art du vendredi soir sur Facebook.
Figure emblématique des relations Québec-Brésil pour des projets industriels et académiques, François Godbout a supervisé plusieurs missions économiques et éducatives au Brésil, où il a un partenariat dans une entreprise de consultation, pour la réalisation de projets d’entrepreneurs québécois, de chercheurs et même pour des étudiants en génie de l’Université de Sherbrooke, dont il fait partie de l’Assemblée. Avec la pandémie, il a réduit son rythme de travail, mais prend encore quelques contrats et est toujours aussi passionné par ce qu’il fait.
« Je m’implique encore, parce que j’aime les activités enrichissantes, explique-t-il. Le golf, ce n’est pas trop pour moi. C’est trop répétitif. « Mon père m’a toujours dit : « La première journée où tu n’apprendras rien, tu pourras commencer à ériger ta tombe ». Apprendre me stimule encore énormément. »
Aux dires de sa fille aînée Célia, François Godbout aime rire et faire rire. Il a d’ailleurs trouvé dans ses petits-fils de dignes héritiers de ses blagues. Son cœur reste jeune. Il trouve le temps de suivre des cours à l’Université du troisième âge, de voir ses amis et de se déplacer pour les événements importants touchant ses filles ou ses petits-fils. En fait, il est un bon vivant, jumelé à un mentor inspirant pour Célia et ses sœurs.
« Mon secret est de me tenir occupé. Vous savez, si on achète une voiture neuve et qu’on la laisse dans un champ, elle va se dépouiller de son éclat, ses pneus vont dégonfler, sa carrosserie va rouiller. J’estime que c’est la même chose avec l’humain. Je me tiens mentalement et physiquement impliqué, je fais de longues promenades et j’essaye de manger le mieux possible. »
François Godbout a reçu deux diagnostics de cancer, soit en 2008 et en 2020. Heureusement, grâce au progrès de la médecine et à sa volonté de vivre, il s’en est sorti. Il se dit en pleine forme aujourd’hui et heureux de mordre dans la vie.
« On me donnait six mois à vivre. Or, ce n’est pas vrai qu’on va venir me chercher avant le temps », raconte-t-il avec fierté et soulagement.
Membre FADOQ depuis qu’il a atteint l’âge de 50 ans, François Godbout fréquente régulièrement les activités du club L’Harmonie de Sainte-Véronique. Il estime d’ailleurs que l’ambiance y est phénoménale lors des activités de baseball poche et les soupers thématiques. Aussi, le septuagénaire affirme qu’il participe souvent aux webinaires offerts par la FADOQ, notamment celui qui portait sur le cancer de la prostate, qu’il a trouvé extrêmement intéressant.
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