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Le Québec et le Canada doivent en faire plus afin d’augmenter l’immunisation contre le zona, conclut l’Institut national sur le vieillissement dans un nouveau rapport.

L’infection au zona affecte chaque année 90 000 Canadiens âgés de plus de 50 ans, estime l’Institut national sur le vieillissement. Au Québec, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) évalue le nombre de cas annuel de zona à 27 000. De ceux-ci découlent 600 hospitalisations et 10 décès causés par la maladie.

Le Réseau FADOQ a réclamé à plusieurs reprises que le zona soit inscrit au programme québécois d’immunisation pour les personnes de 65 ans et plus, au même titre que les pneumocoques.

Bien qu’une motion ait été adoptée en ce sens à l’Assemblée nationale du Québec en 2019, le gouvernement tarde toujours à la mettre en application. Il faut rapidement mettre sur pied un programme de vaccination gratuite contre le zona afin que plus d’aînés de 65 ans et plus soient protégés contre ce virus extrêmement douloureux. Il s’agit d’ailleurs d’une de nos recommandations pour le prochain budget provincial.

Le coût moyen du zona pour le système de santé québécois est estimé à environ 25 M$ annuellement. Pour le Canada en entier, ce montant est évalué entre 67 M$ et 82 M$ par année.

Selon l’Institut national sur le vieillissement, seulement 27 % des Canadiens ont reçu le vaccin contre le zona.

Le zona se caractérise par une éruption cutanée, généralement au thorax ou au visage. Le zona peut causer d’importantes névralgies et des douleurs qui peuvent perdurer longtemps après la disparition des lésions cutanées. Habituellement, l’affection dure trois à quatre semaines et, contrairement à la varicelle, il est possible de subir une récidive du virus.