Activités physiques et sportives
Circuit entre aînés
QuébecEn cette période de confinement, faire un tour d’auto de temps en temps, ça aussi ça fait du bien, tout comme faire une marche. Une promenade en voiture est un autre moyen efficace pour briser l’isolement. Comme le dit La Compagnie créole, « C’est bon pour le moral[1] ».
Incitation à prendre le volant
Dans le contexte qui prévaut actuellement, il existe deux facteurs qui peuvent nous inciter à prendre le volant. D’abord, le prix de l’essence est à son plus bas depuis plus de trente ans. Ensuite, la densité de la circulation est considérablement réduite comparativement à ce qu’elle était avant l’avis de confinement imposé par les autorités de la santé publique.
Les contraintes et les règles à respecter
Alors, nous voilà partis pour faire un tour d’auto. Mais, attention, il y a des contraintes et des règles à suivre. D’abord, malgré le contexte qui prévaut, il faut savoir qu’il n’est pas illégal de s’offrir une balade au volant. Toutefois, il est fortement recommandé de le faire si cela s’avère nécessaire pour répondre à des besoins essentiels. Et, si un passager nous tient compagnie, nous devons tous les deux résider au même endroit. Ainsi, chemin faisant, nous pouvons joindre l’utile à l’agréable en faisant une halte à l’épicerie, à la pharmacie, à la quincaillerie, à la station d’essence, ainsi qu’à tout autre endroit nous permettant de se procurer ce dont nous jugeons avoir besoin pour assurer notre subsistance de façon confortable et sécuritaire.
Il semble qu’une lueur d’espoir pointe à l’horizon. En effet, la situation de confinement dans laquelle nous vivons depuis quelques semaines va possiblement évoluer au cours des prochaines semaines. Est-ce que cela signifie que nous pourrons profiter de plus de liberté dans nos déplacements? Pour le savoir, il faudra se tenir à l’affût des mesures de « déconfinement » au fur et à mesure de leur annonce par les autorités compétentes. |
Rouler, c’est bon aussi pour notre voiture
Il faut se rappeler qu’une balade au volant c’est bon, non seulement pour le moral, ça l’est également pour notre voiture. Ainsi, en roulant occasionnellement, même sur de courtes distances, notre bolide s’en portera mieux. De cette manière, la batterie pourra maintenir un niveau de charge qui facilitera le démarrage du moteur. Il en est de même pour le système de freinage qui se maintiendra en meilleur état de fonctionnement en réduisant le risque d’accumulation de rouille sur ses composantes.
Prudence et vigilance sur la route
Au-delà de tout ce qui précède, il est important de se rappeler que les règles de sécurité routière doivent également être respectées. Le fait qu’il y ait moins de circulation sur les routes peut créer un sentiment de moindre risque et faire en sorte que, inconsciemment, nous baissions la garde. Ce qui n’est très certainement pas une bonne attitude à adopter.
Voici donc un rappel de certaines règles que nous devons appliquer en tant qu’automobilistes avertis :
Il faut retenir que la loi oblige les automobilistes à ralentir et laisser un espace minimum de 1 mètre dans une zone de 50 km/h, et de 1,5 mètre dans une zone de plus de 50 km/h entre notre véhicule et un piéton. Les mêmes mesures s’appliquent également à l’égard d’un cycliste. |
Comme le disait récemment notre premier ministre, monsieur François Legault, nous sommes dorénavant considérés, non plus comme des aînés, mais comme étant des « Sages ». Donnons-lui raison en continuant de se comporter dans le respect de ces règles lors de nos balades occasionnelles en auto. De cette manière, ça va bien aller !🌈
À propos de l’auteur
Consultant formateur en éducation routière et conférencier
Diplômé de l’Université Laval en pédagogie, Yvon Lapointe a consacré toute sa carrière à la cause de la sécurité routière. Après avoir été moniteur-instructeur en conduite d’un véhicule de promenade et de divers types de véhicules lourds, propriétaire d’une école de conduite, consultant auprès d’entreprises de transport routier, puis chargé de cours et coordonnateur d’un programme de formation pour des formateurs de conduite automobile en milieu collégial pendant plus de 12 ans, il est arrivé chez CAA-Québec en 1986 en tant que directeur du service de l’éducation routière. Jusqu’au moment de sa retraite en 2014, il était également directeur de la Fondation CAA-Québec avec laquelle il a maintenu un lien en tant que conférencier.
Depuis 2016, il intervient en suppléance auprès des clients de l’école de conduite du Centre de réadaptation du CIUSSS de la Capitale-Nationale comme instructeur de conduite automobile. La chronique de sécurité routière, publiée dans la revue L’Écho des deux Rives, porte sa signature depuis plus de cinq ans. Il est l’instigateur de la conférence intitulée « SE…conduire autrement ! » offerte gracieusement aux membres des clubs FADOQ.
[1] https://www.youtube.com/watch?v=km6gUbW8s28
Voir le volet 1 : Une bonne marche…ça fait du bien !
Voir le volet 3 : Une randonnée à vélo…en toute sécurité !
Voir le volet 4 : Un tour d’auto avec notre animal de compagnie !
Voir le volet 5 : Le Code de la sécurité routière – 1ère partie
Voir le volet 6 : Le Code de la sécurité routière – 2e partie
Voir le volet 7 : Le Code de la sécurité routière – 3e partie
Voir le volet 8 : Le Code de la sécurité routière – 4e partie
Voir le volet 9 : Le Code de la sécurité routière – 5e partie
Voir le volet 10 : Le Code de la sécurité routière – 6e partie
Voir le volet 11 : Le Code de la sécurité routière – 7e partie
Voir le volet 12 : Le Code de la sécurité routière – 8e partie
Voir le volet 13 : Le Code de la sécurité routière – 9e partie
Voir le volet 14 : La signalisation routière 1 – Les panneaux en lien avec la conduite hivernale
Voir le volet 15 : Les panneaux de signalisation de prescription – Première partie