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QuébecElles font partie de notre quotidien et c’est un défi de pouvoir les reconnaître : les fausses nouvelles (fake news).
Une fausse nouvelle est une publication imitant la structure d’un article de presse, qui contient des informations carrément fausses, exagérées ou dénaturées à un point tel qu’elles ne sont plus véridiques.
Pour repérer une fausse nouvelle, il faut se poser cinq questions :
Faites une recherche sur l’auteur. L’auteur est-il nommé et crédible ?
Allez au-delà du titre. L’information est-elle plausible ? Les sources sont-elles citées (et fiables) ?
La date est-elle indiquée ? Des médias ont-ils publié sur le sujet à pareille date?
D’où provient le texte ? Est-il publié sur le site Web d’un média d’information reconnu ? Apparaît-il plutôt sur un site Web douteux ? Méfiez-vous des adresses URL qui ressemblent à celles de sites officiels et réputés. Le texte est-il tiré d’un média social (Facebook, par exemple) ?
Quel est l’objectif du texte ?
Informer ? Pouvez-vous vérifier les faits énoncés?
Vendre ? Certains contenus commandités peuvent ressembler à des articles de nouvelles.
Convaincre ? L’auteur est-il neutre ou partial ?
Divertir ? Attention : il ne faut pas confondre la fausse nouvelle et la nouvelle satirique, qui présente la nouvelle de manière exagérée et sur un ton humoristique.
Les fausses nouvelles sont créées pour diverses raisons. Dans tous les cas, elles sont conçues pour tromper le lectorat.
Les fausses nouvelles « peuvent servir à générer du trafic sur les sites Internet qui tirent leurs revenus de la publicité, à favoriser un parti politique au détriment d’un autre ou à entacher la réputation d’une personnalité publique, par exemple. »
Source : Office québécois de la langue française
Jeff Yates, spécialiste québécois des fausses nouvelles, ajoute :
« Cela peut être fait pour générer des clics et des partages sur les réseaux sociaux, pour atteindre des objectifs quelconques (politiques, idéologiques, économiques, etc.) ou simplement pour se moquer de la crédulité des lecteurs ».
Source : Journal Métro