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Le saviez-vous ?

Le Code de la sécurité routière – 5e partie

On l’a toutes et tous remarqué. Depuis quelques semaines, nos routes ont pris une teinte orangée. Des cônes de couleur orange de toutes les formes et de toutes les dimensions forment un décor d’une teinte vive qui ne peut passer inaperçu. C’est comme les mauvaises herbes qui poussent dans notre jardin. On a l’impression qu’il y en a partout. Mais, même si leur présence nous irrite parfois, il faut convenir que leur utilisation est une nécessité dans le cadre de la réfection de nos routes.

Trop longtemps, elles ont été négligées. Il faut donc prendre notre mal en patience car, on le sait, ces bidules qui servent à canaliser temporairement le tracé des voies de circulation, parfois sur de longues distances, feront encore partie du paysage routier et autoroutier durant quelques mois. Du moins, jusqu’à ce que l’apparition du tapis blanc force les entrepreneurs à ranger ce décor orangé pour la durée de la saison froide.

Il sera donc question dans cette capsule des zones de travaux routiers qui donnent à nos routes un air de déroute. Principalement présents en abondance durant l’été, ces objets coniques viennent chambouler nos habitudes de conduite de façon considérable. Il faut accepter que le temps de déplacement pour nous rendre à une destination soit plus long que d’habitude pour tout le temps que durera ce festival de la déroute. Ce n’est pas rien puisque, la plupart du temps, avant de prendre la route, on oublie de considérer les ralentissements soudains, ou même les blocages fréquents de la circulation. C’est, presque à coup sûr, une réalité qui nous rattrape et avec laquelle nous devons, hélas, composer.

 

 Cinquième partie – Le festival des routes en déroute

 

Rappelons-nous que le Code de la sécurité routière consiste en un recueil des articles de loi et des règlements se rapportant à l’usage de la route. Cette cinquième partie traite des « zones de travaux routiers », et ce sujet s’inscrit parmi ceux traitant des « Règles de circulation routière » dont la présentation se poursuivra encore dans les prochaines capsules.

 

État de la situation

Outre le risque de collisions qui nous guette à tout moment avec le véhicule qui nous précède, il y a également la possibilité de conflits avec les usagers circulant dans la ou les voies adjacentes. Souvent, la déviation de la circulation se fait dans des corridors étroits et dans des tracés parfois sinueux, et dont la configuration peut changer d’heure en heure et de jour en jour. Il faut donc faire preuve de vigilance et conserver un intervalle de plus de deux secondes avec le véhicule qui précède, afin de nous accorder l’espace et le temps nécessaire pour réagir de façon sécuritaire en cas de situations d’urgence.

Mais il n’y a pas que la circulation des véhicules qui doit faire partie de nos préoccupations. Il y a les travailleurs qui s’affairent sur et aux abords des chantiers, dont les signaleurs qui, eux, se trouvent constamment exposés au danger. Ces personnes sont des ressources essentielles. Leur rôle consiste d’abord et avant tout à assurer le bon déroulement de la circulation. Les conditions dans lesquelles ils sont appelés à œuvrer sont très souvent difficiles et hasardeuses. Rappelons-nous qu’ils méritent notre plus grand respect.

Les régions de Chaudière-Appalaches[1] et de la Capitale-Nationale[2] n’ont pas été oubliées en ce qui concerne les mises en chantier. Comme on peut le constater, nos taxes travaillent pour nous afin de faire en sorte que nos routes soient de moins en moins en déroute.

 

Bilan des victimes

En trois ans, de 2017 à 2019, plus de 2300 personnes ont été victimes des comportements imprudents, voire délinquants, de la part des usagers de la route. De ce nombre, 70 étaient des signaleurs routiers. Cinq d’entre eux y ont perdu la vie.

Rappelons que plus de 80 % des collisions qui se produisent sur nos routes ont le facteur humain comme dominateur commun. Pourrait-on faire mieux ? Très certainement, oui ! Pour que cela se produise, il faut agir en adoptant assidûment des comportements plus responsables.

 

Agir de façon coopérative, sécuritaire et responsable

La plupart d’entre nous sont sans doute déjà bien à l’aise avec la façon d’aborder et de franchir les couloirs servant de voie de circulation dans les zones de travaux. Toutefois, étant donné que la mémoire est une faculté qui a tendance à oublier, et ce phénomène n’est pas toujours lié à l’âge, voyons la procédure à suivre pour que ce passage obligé se fasse dans les règles de l’art, conformément aux exigences du Code de la sécurité routière.

D’abord et avant tout, il faut faire preuve de patience. Il est également important de demeurer alerte et vigilant. Rappelons que les entrepreneurs responsables des chantiers routiers ont l’obligation de signaler bien à l’avance l’approche d’une zone de travaux. Voici quelques exemples de panneaux de signalisation qui font partie intégrante des chantiers sur nos routes en déroute :

Ce panneau nous indique à l’avance la présence d’un signaleur dirigeant la circulation aux abords d’un chantier.

 

Ce panneau nous indique à l’avance une zone de travaux sur la voie de circulation ou aux abords de celle-ci.

 

Ce panneau que l’on appelle « fusion de voies » indique que la voie de gauche est temporairement fermée et que nous devons effectuer un changement de voie si nécessaire. Un panneau semblable annonce la fermeture temporaire de la voie de droite.

 

Ce panneau nous indique la présence possible d’un radar photo mobile dans la zone des travaux. Cet appareil mesure la vitesse et prend en photo les véhicules qui excèdent la vitesse maximum autorisée.

 

 

 Ce panneau nous indique le maximum de la vitesse autorisée dans la zone des travaux. Il est obligatoire de s’y conformer.

 

 

Ce que dit la loi

Depuis le 10 mars 2011, en vertu du Code de la sécurité routière, les amendes sont doublées pour les excès par rapport à la vitesse affichée sur un panneau orange dans les zones de travaux routiers. Le tableau suivant nous donne un aperçu de l’amende et du nombre de points d’inaptitude qui s’appliquent en cas d’excès de vitesse.

Vitesse affichée Vitesse réelle Amendes Point(s) d’inaptitude
 

70 km/h

90 km/h 55 $ x 2 = 110 $ 1
100 km/h 105 $ x 2 = 210 $ 2
115 km/h 195 x 2 = 390 $ 3

Notons que lorsqu’une infraction est décelée par un radar photo, aucun point d’inaptitude n’est porté au dossier du propriétaire du véhicule.

Et ce n’est pas tout. Depuis le 18 mai 2018, l’amende pour le conducteur d’un véhicule routier qui n’obéit pas aux consignes et signaux d’un signaleur, d’un brigadier ou d’un agent de la paix est doublée. La fourchette des amendes se situe dorénavant entre 200 $ et 400 $. Et le nombre de points d’inaptitude passe de 3 à 4.

 

Les vacances estivales

Le festival des routes en déroute, nous le vivons depuis déjà quelques semaines et, on le sait, il continuera de nous offrir son décor orangé pour la période des grandes vacances qui approche à toute vitesse. Cette période de relâche, tant attendue de la part d’un grand nombre de travailleurs, est une occasion rêvée pour entreprendre des déplacements les amenant en dehors de leur milieu de vie habituel. La Covid-19 aura-t-elle pour effet de freiner le goût d’évasion des vacanciers ? En observant l’évolution de l’achalandage sur nos routes depuis que les autorités gouvernementales ont ouvert la voie au déconfinement, on peut en douter. D’autant plus que l’incertitude occasionnée par la pandémie qui semble avoir fait son nid pour encore un certain temps nous incite à demeurer dans notre patelin ou à nous limiter à faire des séjours quelque part dans notre belle province plutôt qu’ailleurs.

Protégeons celles et ceux qui travaillent à l’amélioration de nos routes qui, rappelons-le, œuvrent dans des conditions très souvent difficiles. Grâce à leur dur labeur, nous pouvons espérer que le plaisir de voyager sur des routes, de moins en moins en déroute, s’offrira encore à nous dans un avenir rapproché. En attendant, soyons patients et respectueux envers ces courageux travailleurs, et agissons comme nous souhaiterions qu’ils se comportent envers nous si nous étions dans leur bottine[3].

Voilà donc l’essentiel des règles de base quant à la façon de « SE » comporter sur nos routes en déroute au cours de ce bel été qui semble s’être installé pour de bon. D’autres sujets répondant aux besoins de mise à jour sur le Code de la sécurité routière suivront dans le cadre des prochaines chroniques dont, entre autres, les voies de circulation et la rentrée scolaire. Pour notre propre sécurité et celle des autres, continuons d’agir avec sagesse en respectant les règles établies. De cette manière, ça va continuer de bien aller, et ainsi, nous profiterons pleinement de ce bel été ! 🌈

 


À propos de l’auteur

Yvon Lapointe

Consultant formateur en éducation routière et conférencier

Diplômé de l’Université Laval en pédagogie, Yvon Lapointe a consacré toute sa carrière à la cause de la sécurité routière. Après avoir été moniteur-instructeur en conduite d’un véhicule de promenade et de divers types de véhicules lourds, propriétaire d’une école de conduite, consultant auprès d’entreprises de transport routier, puis chargé de cours et coordonnateur d’un programme de formation pour des formateurs de conduite automobile en milieu collégial pendant plus de 12 ans, il est arrivé chez CAA-Québec en 1986 en tant que directeur du service de l’éducation routière. Jusqu’au moment de sa retraite en 2014, il était également directeur de la Fondation CAA-Québec avec laquelle il a maintenu un lien en tant que conférencier.

Depuis 2016, il intervient en suppléance auprès des clients de l’école de conduite du Centre de réadaptation du CIUSSS de la Capitale-Nationale comme instructeur de conduite automobile. La chronique de sécurité routière, publiée dans la revue L’Écho des deux Rives, porte sa signature depuis plus de cinq ans. Il est l’instigateur de la conférence intitulée « SE…conduire autrement ! » offerte gracieusement aux membres des clubs FADOQ.


[1] https://www.lavoixdusud.com/2020/03/09/routes-plus-de-354-millions-en-chaudiere-appalaches-dici-2022/

[2] https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/projets-infrastructures/reseau-routier/projets-routiers/capitale-nationale/Pages/capitale-nationale.aspx

[3] https://www.youtube.com/watch?v=eRIZdWUky8o


Voir le volet 1 : Une bonne marche…ça fait du bien !

Voir le volet 2 : Faire un tour d’auto…ça aussi ça fait du bien !

Voir le volet 3 : Une randonnée à vélo…en toute sécurité !

Voir le volet 4 : Un tour d’auto avec notre animal de compagnie !

Voir le volet 5 : Le Code de la sécurité routière – 1ère partie

Voir le volet 6 : Le Code de la sécurité routière – 2e partie

Voir le volet 7 : Le Code de la sécurité routière – 3e partie

Voir le volet 8 : Le Code de la sécurité routière – 4e partie

Voir le volet 10 : Le Code de la sécurité routière – 6e partie

Voir le volet 11 : Le Code de la sécurité routière – 7e partie

Voir le volet 12 : Le Code de la sécurité routière – 8e partie

Voir le volet 13 : Le Code de la sécurité routière – 9e partie

Voir le volet 14 : La signalisation routière 1 – Les panneaux en lien avec la conduite hivernale

Voir le volet 15 : Les panneaux de signalisation de prescription – Première partie

Source: Yvon Lapointe Consultant formateur en éducation routière et conférencier