Activités physiques et sportives
Zone VIACTIVE
Québec et Chaudière-AppalachesOn le sait, un animal de compagnie fait partie intégrante de la famille. On en prend soin et il nous le rend bien par sa fidélité inconditionnelle. En plus de le faire marcher quotidiennement, il nous arrive parfois de l’amener faire un tour d’auto. Doit-on prendre certaines précautions tant pour assurer sa sécurité que la nôtre et celle des autres occupants présents à bord du véhicule ? Voyons voir !
Comme mentionné dans une précédente chronique, faire un tour d’auto ça fait du bien et, en plus, c’est bon pour notre moral. En est-il de même pour notre animal de compagnie ? Quoique ce ne soit pas démontré scientifiquement, on peut s’imaginer tout le plaisir qu’il peut ressentir en prenant place à bord de notre véhicule. Surtout s’il s’agit de notre chien. Car, en général, c’est « pitou » qu’on fait monter à bord de notre voiture plutôt que tout autre animal que l’on a affectueusement adopté.
Ce qu’il faut éviter
Il nous arrive d’observer un conducteur avec son chien soit sur les genoux, soit sur son épaule ou encore, l’animal se tenant debout sur la banquette arrière, la tête sortie par la vitre entrouverte. Il faut retenir que de telles pratiques, en plus de placer le conducteur en situation d’infraction au Code de la sécurité routière, constituent un danger, non seulement pour l’animal, mais également pour les occupants du véhicule.
Nul ne peut conduire un véhicule routier ou une bicyclette lorsqu’un passager, un animal ou un objet est placé de façon à obstruer la vue du conducteur ou à gêner la conduite du véhicule. (Article 442 du Code de la sécurité routière). Commettre une telle infraction rend le conducteur passible d’une amende 30 $ à 60 $ en plus des frais applicables.
Risques évitables
Imagnons un instant ce qui peut se produire, lors d’un freinage d’urgence ou d’une collision, alors que le compagnon à quatre pattes qui se trouve à bord est laissé libre à l’intérieur de l’habitacle. À une vitesse de 50 km/h, ce dernier devient un projectile dont le poids, sous le coup de l’impact ou de l’arrêt brusque, se trouve augmenté jusqu’à 30 fois. Ainsi, un petit chien inoffensif de 10 kg se transforme en un projectile d’environ 250 à 300 kg pouvant blesser gravement, voire tuer les occupants du véhicule.
Ce qu’il faut faire
Selon la taille de notre animal de compagnie, il est fortement recommandé :
Simple comme bonjour
Comme le laisse entendre l’expression « simple comme bonjour », l’application de ces règles est d’une grande simplicité et, de surcroit, assure la sécurité et le confort de tous les occupants en tout temps et en toute occasion. Ainsi, si un événement imprévu se produit, exigeant une action de freinage ou un contournement de toute urgence, notre « pitou », quelle que soit sa taille, sera certes bousculé, mais il ne se transformera pas en un projectile capable de tout, et même du pire[2].
Nous connaissons toutes et tous le grand inconfort que l’on subit lors des périodes de grande chaleur. Il faut se rappeler qu’il en est de même pour notre animal de compagnie. Ainsi, évitons de laisser notre ami à quatre pattes en situation périlleuse. Rappelons-nous que dans une auto stationnée, même à l’ombre, la chaleur augmente très rapidement et elle peut, en seulement quelques minutes, être fatale pour notre toutou. Pensons-y ! Ça aussi c’est simple comme bonjour.
En appliquant ces règles à chaque occasion qui nous est donnée de faire une promenade en auto avec notre « pitou adoré », nous joignons l’utile à l’agréable et, surtout, nous agissons de manière à optimiser l’aspect sécurité de notre randonnée. Continuons d’agir avec sagesse. Monsieur Legault l’a dit : nous ne sommes pas des vieux, nous sommes des sages. De cette manière, ça va encore continuer de bien aller ! 🌈
À propos de l’auteur
Consultant formateur en éducation routière et conférencier
Diplômé de l’Université Laval en pédagogie, Yvon Lapointe a consacré toute sa carrière à la cause de la sécurité routière. Après avoir été moniteur-instructeur en conduite d’un véhicule de promenade et de divers types de véhicules lourds, propriétaire d’une école de conduite, consultant auprès d’entreprises de transport routier, puis chargé de cours et coordonnateur d’un programme de formation pour des formateurs de conduite automobile en milieu collégial pendant plus de 12 ans, il est arrivé chez CAA-Québec en 1986 en tant que directeur du service de l’éducation routière. Jusqu’au moment de sa retraite en 2014, il était également directeur de la Fondation CAA-Québec avec laquelle il a maintenu un lien en tant que conférencier.
Depuis 2016, il intervient en suppléance auprès des clients de l’école de conduite du Centre de réadaptation du CIUSSS de la Capitale-Nationale comme instructeur de conduite automobile. La chronique de sécurité routière, publiée dans la revue L’Écho des deux Rives, porte sa signature depuis plus de cinq ans. Il est l’instigateur de la conférence intitulée « SE…conduire autrement ! » offerte gracieusement aux membres des clubs FADOQ.
[1] Source : Société de l’assurance automobile du Québec
[2] https://www.lapresse.ca/vivre/animaux/201304/22/01-4643157-en-voiture-avec-pitou.php
Voir le volet 1 : Une bonne marche…ça fait du bien !
Voir le volet 2 : Faire un tour d’auto…ça aussi ça fait du bien !
Voir le volet 3 : Une randonnée à vélo…en toute sécurité !
Voir le volet 5 : Le Code de la sécurité routière – 1ère partie
Voir le volet 6 : Le Code de la sécurité routière – 2e partie
Voir le volet 7 : Le Code de la sécurité routière – 3e partie
Voir le volet 8 : Le Code de la sécurité routière – 4e partie
Voir le volet 9 : Le Code de la sécurité routière – 5e partie
Voir le volet 10 : Le Code de la sécurité routière – 6e partie
Voir le volet 11 : Le Code de la sécurité routière – 7e partie
Voir le volet 12 : Le Code de la sécurité routière – 8e partie
Voir le volet 13 : Le Code de la sécurité routière – 9e partie
Voir le volet 14 : La signalisation routière 1 – Les panneaux en lien avec la conduite hivernale
Voir le volet 15 : Les panneaux de signalisation de prescription – Première partie