Nouvelle
Tirage moitié-moitié : découvrez le billet gagnant
Le billet gagnant du tirage moitié-moitié provincial de la FADOQ du 3 décembre 202...
Chaque année, le 5 décembre, nous célébrons celles et ceux qui s’engagent pour enrichir nos communautés. Sur cette page, vous allez découvrir comment nos bénévoles, c’est-à-dire nos instructeurs formés avec la FADOQ, animent des activités variées comme la prévention et contrôle des chutes, le programme Tap & Clap Cardio, et bien sûr Fol’Impro.
Nous tenons à mettre en lumière non seulement l’engagement de ces bénévoles-instructeurs, mais aussi les témoignages des membres qui ont bénéficié de ces programmes. Vous verrez ainsi concrètement l’impact positif de ces initiatives et la richesse des liens créés grâce à Fol’Impro et aux autres activités.
Bonne découverte et merci de célébrer avec nous l’esprit du bénévolat !
Le 8 octobre dernier, notre agente de développement du loisir culturel et du bénévolat, Mélissa Gemme, s’est rendue au Quartier 50+ afin de rencontrer les participant·e·s à l’activité d’initiation à l’improvisation Fol’impro. Mélissa en a profité pour assister aux prestations des personnes participantes. C’est dans une ambiance légère et chaleureuse qu’elle a pu échanger et obtenir leur témoignage, que nous vous partageons ici.

Je suis animatrice à Fol’ Impro et je m’amuse tellement — vous n’en avez pas idée ! J’aimerais vraiment que vous vous inscriviez, parce que je ne veux pas animer seulement un ou deux groupes… j’aimerais en avoir plein, plein, plein pour rire ensemble tout le temps. Parce que rire, c’est important.
Le but premier de cette activité, c’est de s’amuser, de partager des éclats de rire et de créer ensemble des moments intéressants. On peut s’exprimer sans gêne, laisser sortir l’enfant en nous. À Fol’ Impro, tout est un jeu — mais on apprend en même temps. On exerce notre mémoire, notre créativité, notre sens de l’observation. C’est précieux d’avoir accès à ce type d’activités.
On a besoin de vous pour vivre de beaux après-midis ensemble.
Alors, inscrivez-vous !
Suzanne

« J’ai toujours aimé l’improvisation. Voir les jeunes de la LNI et leur aisance, ça m’a toujours fascinée, et j’ai longtemps rêvé d’en faire moi-même. Quand j’ai découvert que la FADOQ offrait Fol’ Impro, je me suis tout de suite demandé pourquoi ce n’était pas offert à Saint-Jérôme. On m’a répondu qu’il n’y avait pas encore de demande… alors je suis allée rencontrer la responsable des loisirs du Quartier 50+ pour faire avancer les choses. Quand on veut vraiment quelque chose, et bien, on l’a !
Au début, j’hésitais parce que j’avais déjà un cours de danse le mercredi après-midi, mais je savais que je le regretterais toute ma vie si je ne m’inscrivais pas. Mes ami·e·s m’ont même dit en riant : “Si tu ne fais pas d’impro, on ne te parle plus !” Aujourd’hui, je suis tellement heureuse d’avoir osé. J’aime la vie, j’aime le monde, et cette activité, pour moi, c’est le summum. En plus, c’est excellent pour la mémoire. Fol’ Impro, c’est vraiment un rêve qui se réalise. »
Jacques
« Ce que l’exercice m’a apporté jusqu’à maintenant, c’est de rencontrer des gens. Le fait de s’exprimer et de suivre une idée. Sur le plan cognitif, c’est très bien parce qu’on effectue des exercices de mémorisation, on pratique sa mémoire. Les problèmes de mémoire sont courants chez les gens. Le fait d’être entre nous permet aussi d’enlever le trac. Il y a un double bienfait, tant au plan social qu’au niveau de nos neurones ! Et c’est très bien ! »
Céline

« Dans ma jeune vingtaine, j’ai fait du théâtre, puis j’adorais ça. Quand j’ai appris qu’il y avait de l’impro ici, je me suis dit que c’est ma chance d’en faire de nouveau ! Parce qu’on a toujours le cœur jeune. Il faut garder notre cœur jeune. Les gens qui viennent ici aiment les gens, donc c’est un beau partage qu’on fait. On s’amuse, puis on crée toutes sortes d’histoires, on joue dans notre imaginaire. Moi, je suis parfaitement satisfaite, et puis je ne lâcherai pas. »
Michelle

« J’ai choisi Fol’Impro pour sortir de ma zone de confort parce que je suis retraitée depuis 2 ans et je n’ai pas d’activités ni de cercle social comme tel. Ça me fait sortir, parler avec des gens, puis je trouve ça super le fun. On est toutes des personnes qui ne se connaissaient pas. Puis, après 4 cours, on a déjà tissé des liens assez serrés. Quand le cours est fini, on se retrouve au-devant de l’établissement, puis on jase tout·e·s en caucus. Tu ne vois pas ça quand tu suis des cours de yoga. C’est plus individuel habituellement. Tandis que là, l’impro, ça nous fait parler. On parle, on fait juste ça, parler, puis inventer, puis créer toutes sortes de choses. C’est ce qui me plaît, c’est pour ça que j’ai choisi ça. »
« C’est un défi de créativité. Je suis à ma retraite alors j’ai bien du temps et je m’exerce. J’ai cherché sur Internet les exercices qui seraient bons pour l’improvisation et je me suis monté un fichier Excel. J’essaye de jouer les émotions devant un miroir, c’est vraiment le fun. Tu peux continuer à la maison, ça n’a pas de fin, l’improvisation. »
« C’est comme dans le temps, quand j’étais plus jeune. Je regardais l’improvisation sur le câble. Puis, une fois je l’ai essayé en groupe. J’avais bien aimé. 40 ans plus tard, quand j’ai vu qu’il y avait une activité d’impro, je me suis dit : ben voyons donc ! Il faut que je fasse ça ! C’est pour moi ! Et j’aime ça ! »
Anne

« Ces formes d’expression, que ce soit le théâtre, l’improvisation, le clown, nous font progresser, nous amène à découvrir une partie de nous qu’on ne connaissait pas. On se redécouvre à travers ça, et on s’aperçoit qu’on peut faire toutes sortes de choses. On est là avant tout pour s’amuser, mais aussi pour découvrir des choses qu’on ne connaissait pas, puis ça nous permet de progresser. On devient plus à l’aise, on joue, on rigole toujours, on s’amuse tout le temps, on fait ça pour rigoler. Pour moi, ce type de d’expression est devenu un besoin. On s’exprime beaucoup par le corps, on active notre créativité et notre mémoire. On devient de plus en plus à l’aise. Pour moi c’est vraiment comme d’aller en maternelle, c’est vraiment très amusant. »
Élizabeth
« La personne qui a tout déclenché, c’est Suzanne, qui est une copine de danse. Ça fait longtemps qu’elle voulait faire de l’impro. C’est elle qui a lancé l’idée. Moi, je n’ai jamais fait d’impro de toute ma vie et je ne pensais jamais en faire. Puis je l’ai pris comme un défi et je me suis inscrite. »
« Parfois on a peur de ne pas savoir quoi dire ou d’avoir des problèmes de mémoire. Mais on fait des petits exercices de mémoire. Pour les pertes cognitives, je pense que c’est le meilleur exercice. On ne peut pas avoir d’appréhension parce qu’on ne sait pas ce qu’on va faire ou dire. Si on nous pose une question, on répond. C’est un petit peu comme ça que je le vois. »
La FADOQ – Région des Laurentides déploie différentes ressources pour concrétiser ses projets subventionnés. C’est grâce au financement du Gouvernement du Canada que le projet Activation Prévention Célébration, dont Tap et Clap Cardio est un volet, peut partager tout le savoir de partenaires passionnés, comme Lisa McLellan. Notre chargée de projet responsable de la coordination du projet pilote, Mélissa Gemme, s’est rendue dans l’un des 22 milieux de vie offrant actuellement Tap et Clap Cardio, dans le but de prendre le pouls du projet auprès de différent·e·s participant·e·s.
Témoignage 1
Une dame s’approche de moi et me dit spontanément : « Chaque fois que je fais Tap et Clap, je sors d’ici boostée. Je sens l’énergie. Ça me fait du bien, bien plus que d’autres exercices. Il y a d’autres exercices qui sont très bons eux aussi, mais, Tap et Clap, pour moi, c’est le top.»
Témoignage 2
« Tap et Clap m’a beaucoup, beaucoup interpellé. Premièrement, sur le site de la FADOQ des Laurentides, j’ai vu Tap et Clap Cardio. Ma collègue Ginette qui fait déjà Vie Active et moi qui suis sur le CA du Mouvement d’entraide de Bellefeuille, on a pensé en même temps à Tap et Clap. Je voulais le proposer à Ginette, mais, finalement, elle m’a devancé et est allée prendre une formation avec la FADOQ-RLS.
J’étais tellement heureuse de m’inscrire ! Mais je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai vu une vidéo, mais je ne savais toujours pas trop à quoi m’attendre et maintenant j’adore ça! Vraiment, je sors d’ici énergisée, fatiguée, mais en même temps énergisée. De faire le programme en communauté, en gang, c’est le fun, on a du plaisir, on rit, alors ça fait du bien. Puis on se connaît bien maintenant et il n’y a plus de gêne entre nous. Alors, moi, je trouve ça extraordinaire et j’encourage tout le monde à faire Tap et Clap Cardio. C’est vraiment plaisant ! Ginette est super le fun et vraiment bonne. On l’aime beaucoup! En tout cas, moi, c’est sûr que je vais continuer. Ma mère a 87 ans, elle n’est pas là ce matin, mais habituellement, elle est là et participe. Il y a des participant·e·s de 92 ans aussi. Je vois déjà leur progression. Ma mère avait un virus respiratoire, mais elle a commencé les cours dès leur début. Aujourd’hui, ce n’est plus pareil, je vois qu’elle est plus mobile.
Ça fait vraiment du bien, car on travaille tout et tout le corps travaille. Tu peux aller à ton rythme. Si quelqu’un a plus de difficultés, il peut faire les exercices tranquillement et puis accélérer un petit peu. Moi, j’adore ça! Je conseille à tout le monde de faire du Tap et Clap Cardio. »

« Je suis animatrice pour Viactive dans mon milieu. C’est un super beau milieu. J’avais un bassin de population qui souhaitait faire des exercices différents et était prêt à embarquer avec moi. Je pensais devoir me trouver un nouveau groupe, mais, étant donné qu’il s’agit encore d’exercices sur chaise, c’était une belle proposition. Finalement, tout mon monde de Vie Active reste pour se joindre au groupe de Tap et Clap Cardio et quelques personnes de plus se joignent à nous. »
Est-ce que tu dirais que tu vois un changement chez les participant·e·s au fur et à mesure des séances ?
Ginette :
« Bien sûr. Je peux te dire que je vois une différence dans le rythme. Les gens ont embarqué immédiatement et tout a coulé de source. Ça a été tout de suite un succès, dès la première vidéo de Lisa. Ils aiment beaucoup travailler au rythme de la musique. Puis, comme on a déjà une heure d’exercice dans le corps quand on commence Tap et Clap, on est bien réchauffé. Alors oui, je vois une progression, parce que plus ça avance, plus je dois augmenter le rythme. On garde le même rythme pendant deux semaines et ensuite on l’augmente. On fera ça avec les 10 vidéos et on va en profiter. C’est parfait. »
Mélissa :
« J’écoutais ton répertoire de musique durant Tap et Clap et ça varie beaucoup. Autant les artistes que les rythmes et les styles. »
Ginette :
« Oui. J’adore la musique, alors c’est sûr que j’essaie de trouver des choses qui vont plaire. J’aime ça. Les personnes âgées, dont je fais partie, ne se cantonnent pas au folklore. Alors, on découvre de la musique ensemble, puis des rythmes différents. Ce sont les principes de Tap et Clap de toute façon, d’augmenter, de diminuer, de changer de rythme et d’intensité. Donc, on en profite.
Pour conclure, ce qui est magnifique avec Tap et Clap Cardio, c’est qu’il est possible de le personnaliser tant du côté de l’animatrice que du côté du participant·e·s et qu’il laisse une grande place à la créativité et à la spontanéité. Il est possible de l’observer à travers le choix de la musique (Sting, Daniel Bélanger, Bleu Jeans Bleu ou Billy Joël), des mouvements, du rythme, du nombre de répétition et de l’intensité. Quant aux participant·e·s, ils et elles peuvent être à l’écoute de leur corps (capacités, intensité, ampleur et répétition des mouvements) et se laisser aller en interprétant le mouvement selon leur inspiration du moment. Bref, Tap et Clap Cardio met en valeur la diversité ! »
Mélissa s’est entretenu avec M. Abdel Benomar, enseignant bénévole du programme de Prévention et Contrôle des chutes au dojo de Blainville.

Qu’est-ce qui vous a amené à être bénévole pour le cours Prévention et Contrôle des chutes ?
« J‘ai des ami·e·s qui sont tombé·e·s à cause de la glace pendant l’hiver, n’ont pas pu recommencer leurs activités de la vie quotidienne et sont devenus isolé·e·s dans leurs appartements. J‘ai pris connaissance des cours que donnait Benoît Seguin en Estrie. Puis j’ai participé au cours à Saint-Hyacinthe avec Monsieur Graveline. Ça m’a donné l’amour d’enseigner ces exercices à tout le monde. Je me suis dit que je pouvais le faire moi aussi. Je voulais essayer et attirer le plus de monde possible en effectuant ce travail. »
Quels sont vos objectifs en tant que professeur ?
« Mon objectif est que les athlètes et les gens âgés soient bien dans leur peau au quotidien. Qu’ils puissent continuer à faire de l’exercice au lieu de s’isoler dans un coin et ne plus rien faire. »
Vous trouvez que cette activité permet de briser l’isolement ?
« Absolument! Et même si la personne ne sort pas, elle fait de l’exercice et ressent moins de douleurs. On a moins besoin d’aller chez le médecin chaque fois qu’on a un bobo. On essaie de travailler les muscles, la souplesse et une démarche sans traîner les pieds. Parce que c’est ce qui arrive quand on vieillit, on traîne des pieds. On devient comme un enfant qui apprend à marcher. S’il n’y a pas quelqu’un qui leur enseigne comment effectuer leurs exercices, ça devient difficile. La plupart des gens qui achètent une bicyclette la mettent dans leur appartement et elle devient un objet de décoration. Mais quand ils se joignent à un groupe, ils et elles peuvent travailler et s’impliquer tou·te·s ensemble. »
Si les participant·e·s devaient retenir une seule chose du cours d’aujourd’hui, ce serait quoi ?
« Demeurer bien décontracté peut–être.
Parce que quand tu prends l’habitude d’être décontracté, tu vas travailler bien, tu vas marcher bien et tu auras moins de douleurs. La plupart des gens qui font de l’exercice coupent leur respiration. Quand ils coupent leur respiration, leur corps devient comme un bâton. Moi, je veux que leur corps devienne comme un morceau de chiffon qui bouge avec le vent. Un bâton, quand on appuie dessus, il casse et quand il casse, c’est difficile à réparer. »
En terminant, quels sont vos souhaits pour l’année à venir ?
« Que le programme soit enseigné partout au Québec, partout au Canada, même. Qu’il soit un outil pour les gens qui vieillissent. Qu’il soit un exercice à faire chez soi ou dans un endroit sécuritaire. Apprendre les chutes à tout le monde, aux petit·e·s comme aux grand·e·s aidera à ce qu’il y ait moins de personnes dans les hôpitaux. »