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La FADOQ a porté votre voix en 2024
En 2024, la FADOQ a poursuivi avec vigueur sa mission de défendre les droits et in...
Lorsque Sylvain Poirier décide de s’embarquer dans un projet, il ne le fait pas à moitié. Alors, lorsque la FADOQ lui a demandé – en 2012 – de devenir l’arbitre en chef de son premier tournoi de hockey destiné aux personnes de 50 ans et plus, il a accepté le défi avec joie.
Cette année marquera la neuvième édition de la Coupe du Québec 50+ du Réseau FADOQ. Ça fait aussi neuf fois qu’on fait appel aux services de Sylvain Poirier.
« Si on continue à me contacter, c’est que je dois bien faire ça en quelque part », rigole l’homme de 55 ans.
Le tournoi a évolué avec le temps, mais le pompier à la retraite se souvient des balbutiements où il fallait discuter des règlements devaient et les adopter. Tout a dû être monté de zéro. Il va sans dire que les conseils et l’expertise de Sylvain Poirier se sont avérés d’une grande utilité.
« Il a fallu s’ajuster au cours des années pour en arriver au niveau que l’on connaît aujourd’hui, explique Sylvain Poirier. Le tournoi a notamment adopté la règle Franc jeu qui consiste à donner un point supplémentaire au classement si le nombre de punitions appelées n’a pas dépassé un certain seuil. »
Cette mesure, qui empêche certaines équipes d’avoir des comportements répréhensibles, permet également d’éviter les égalités au classement. De plus, il y a moins de blessures. À cet égard, Sylvain Poirier fait souvent référence à une équipe en particulier qui adoptait un comportement assez répréhensible, mais qui a fini par comprendre quel type de tournoi était la Coupe 50+.
« Disons que les membres de cette équipe jouaient un peu rough, à la limite cochon. Je leur ai donné beaucoup de punitions, se rappelle-t-il. Or, les joueurs se sont ajustés l’année suivante. Ils ont compris que ce n’était pas la place pour jouer ce type de hockey. Ils ont apprécié que je leur fasse savoir et leur expérience lors des années subséquentes a été grandement bonifiée. Il faut simplement mettre la barre haute en partant en leur faisant comprendre que c’est l’officiel qui gère. C’est lui le boss. »
Un amour inconditionnel du hockey
Sylvain Poirier a toujours voué un amour au hockey. Lorsqu’il était jeune, il admet que ses parents avaient de la difficulté à le tirer hors de la patinoire.
« J’ai toujours été un grand sportif. Dès que j’en avais l’occasion, je sortais dehors pour jouer », raconte-t-il. Il mentionne au passage que c’est surtout son grand-père qui lui a inculqué cette envie de pratiquer des sports.
Il a joué au hockey au collège, mais a rapidement été attiré par le rôle d’officiel. C’est à l’âge 16 ans que sa carrière d’arbitre a débuté, dans son quartier de Ville-Émard.
Être payé pour être sur la glace, c’était le gagne-pain idéal.
« Je pense qu’il faut être un peu fou au départ pour choisir cette occupation, mais cette nouvelle fonction m’a rapidement plu. »
Arbitre de père en fils
Sylvain Poirier a toujours la flamme pour l’arbitrage. Encore aujourd’hui, il est sur une patinoire de hockey pour 12 à 15 matchs par semaine.
« J’aime ça! Arbitrer m’a permis de côtoyer plein de monde, ça m’a ouvert plein de portes. Et là, depuis quelques mois, mon plus jeune fils arbitre à son tour. Comme quoi toute passion peut se transmettre, affirme-t-il. L’aspect social est ce qui me parle le plus. Me retrouver en gang, prendre une bière, aller manger une bouchée, avoir du fun, c’est l’essence même de cette occupation. »
Pour la présente édition de la Coupe du Québec 50+ du Réseau FADOQ, une douzaine d’officiels s’assureront du bon déroulement du tournoi. Tous ces arbitres ont été judicieusement choisis par l’arbitre en chef, Sylvain Poirier, qui sera sur place pour toute la durée du tournoi.