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Le 18 septembre dernier, un colloque sur les régimes complémentaires de retraite (RCR) s’est déroulé à l’hôtel de l’Institut du tourisme et d’hôtellerie du Québec, à Montréal. L’événement regroupait plusieurs professionnels, dont Danis Prud’homme, directeur général du Réseau FADOQ. Voici les grandes lignes de ce qui est ressorti de la table ronde sur l’amélioration des RCR en termes de sécurité financière et de cohésion sociale.
À l’heure actuelle, près d’un Québécois sur deux dépend du Régime de rentes du Québec (RRQ) pour obtenir un revenu de retraite garanti. De plus, un récent rapport de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) démontre clairement que le taux d’endettement des retraités continue de croître. Par exemple, en cinq ans, le nombre de personnes de plus de 65 ans ayant déclaré faillite a bondi de 20 %.
Évidemment, il importe de réfléchir à des solutions qui vont au-delà des chemins tracés au Québec et au Canada afin d’améliorer les conditions de vie des retraités et de faciliter l’accès à un revenu décent à la retraite. Par ailleurs, il faut également prendre en considération les travailleurs d’expérience, qui font souvent face à de l’âgisme (soit à l’embauche ou au sein de leur milieu de travail). Il est donc essentiel de sensibiliser les employeurs à ce sujet. Aussi, comme de nombreux travailleurs expérimentés sont des proches aidants, il serait préférable d’offrir des horaires plus flexibles ou de permettre le travail à domicile. Il serait aussi pertinent de développer davantage de programmes de formation continue, car il s’agit d’une condition quasi essentielle à la prolongation de la vie active.
Pour assurer un revenu adéquat à la retraire, le coût de celle-ci devrait être mutualisé entre le travailleur, le gouvernement et l’entreprise. Ce faisant, il devrait être obligatoire pour une entreprise, installée au Québec et au Canada, d’offrir un régime complémentaire de retraite, à tout le moins à cotisations ou à prestations déterminées.
En conclusion, chaque travailleur canadien, qu’il soit autonome ou non, syndiqué ou non, devrait pouvoir bénéficier d’un RCR. Aussi, le compte devrait être associé à l’employé et non à l’entreprise. Ainsi, s’il y a un changement d’emploi, le travailleur serait protégé. Il est important de mentionner que la sécurité financière passe nécessairement par la mutualisation des coûts de la retraite, qui sont de plus en plus le fardeau du travailleur. Surtout que l’épargne-retraite n’est pas envisageable pour une vaste majorité d’entre eux, puisqu’ils font principalement partie de la classe moyenne et que leur revenu ne leur permet pas d’assurer leurs vieux jours.