Nouvelle
Profiter de la vie après un cancer
Le golf, Jean Lamothe en mange, c’est le moins qu’on puisse dire! Il y a quatre...
Tout coup de pouce aux aînés à faible revenu est le bienvenu. Toutefois, à la suite de l’annonce de la création d’un nouveau crédit d’impôt maximal de 200 $ par année pour les personnes de 70 ans et plus, le Réseau FADOQ rappelle qu’il faudra beaucoup plus pour faire une réelle différence dans leur qualité de vie.
Lors de sa mise à jour économique du 3 décembre, le gouvernement québécois a fait un premier pas afin d’être fidèle à sa promesse d’en faire plus pour les aînés. Le ministre des Finances, Éric Girard, a indiqué que 570 000 personnes de 70 ans et plus pourront bénéficier dès 2018 d’un nouveau crédit d’impôt remboursable.
Cette aide atteindra 200 $ par année pour les aînés seuls dont les revenus sont inférieurs à 22 500 $. De même, les septuagénaires en couple dont le revenu total est de 36 600 $ ou moins recevront chacun 200 $.
Une politique globale du vieillissement
« C’est mieux que rien, a commenté Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ. Toutefois, il y a tant à faire en matière de santé, d’hébergement, de maintien à domicile et de soutien aux proches aidants, que ce crédit d’impôt ne suffira pas à avoir un réel impact pour les aînés à faible revenu. »
En effet, saupoudrer des mesures ici et là ne suffira pas à rehausser la qualité de vie des aînés. C’est pourquoi le Réseau FADOQ réclame depuis plusieurs années l’élaboration d’une politique globale du vieillissement permettant de répondre adéquatement aux divers défis liés aux changements démographiques que vit le Québec.
Le Réseau FADOQ et son demi-million de membres comptent donc sur le budget 2019-2020 pour que soient annoncées des mesures cohérentes et significatives pour les aînés, à la hauteur des besoins des aînés et des promesses faites en campagne électorale.