Communiqué
Carte blanche à Janette Bertrand dans le magazine Virage
L’inspirante Janette Bertrand est en couverture du nouveau numéro de Virage, qui e...
Bien que le gouvernement du Québec ait confirmé qu’il irait de l’avant avec la bonification du crédit d’impôt pour soutien aux aînés durant son présent mandat afin que cette mesure fiscale atteigne 2 000 $, le Réseau FADOQ insiste pour que celle-ci soit appliquée dès la prochaine déclaration de revenus pour que l’argent soit versé le plus rapidement possible.
Lors de la mise à jour économique du 8 décembre, le ministre des Finances, Eric Girard, se doit d’annoncer aux personnes aînées admissibles qu’elles profiteront de l’augmentation de ce crédit dès la déclaration d’impôts de 2022.
« La crise de l’inflation a lieu en ce moment et les personnes aînées, particulièrement celles qui ont droit à ce crédit d’impôt, sont celles qui ressentent le plus les contrecoups de la hausse du coût de la vie. Elles posent beaucoup de questions quant à cette bonification et le ministre des Finances doit leur donner des réponses », affirme la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Lors de la dernière campagne électorale, la Coalition avenir Québec s’est engagée à bonifier ce crédit d’impôt en faisant passer l’aide annuelle maximale de 411 $ à 2 000 $.
Le Réseau FADOQ note toutefois que le gouvernement du Québec a envoyé des signaux positifs relativement à la mise en œuvre rapide de cette mesure spécifique, notamment lors du discours d’ouverture du premier ministre François Legault.
Si le gouvernement du Québec concrétise la bonification du crédit d’impôt pour soutien aux aînés, il serait en voie de respecter l’ensemble des mesures annoncées dans le cadre de son bouclier contre l’inflation. Il ne resterait plus que la baisse d’impôt pour la classe moyenne, réduction à venir pour le printemps 2023, a indiqué M. Legault.
Le portefeuille des personnes aînées est durement frappé par l’inflation qui sévit actuellement. En effet, la très grande majorité des régimes de retraite privés, pour ceux qui ont la chance d’en disposer, ne sont aucunement indexés. Ainsi, pour la plupart des personnes aînées, seuls les régimes publics sont ajustés en fonction du coût de la vie.