Communiqué
Carte blanche à Janette Bertrand dans le magazine Virage
L’inspirante Janette Bertrand est en couverture du nouveau numéro de Virage, qui e...
« Une belle intention d’aider financièrement les aînés sur la forme, mais sur le fond, les personnes de moins de 75 ans admissibles à la Sécurité de la vieillesse (SV) n’obtiennent absolument rien. » Voilà la réaction de la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, au dévoilement du nouveau budget fédéral.
Le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il augmentera les paiements réguliers de la SV de 10 % pour les aînés âgés de 75 ans et plus en 2022. Si le Réseau FADOQ salue le fait que le premier ministre respecte enfin son engagement électoral de 2019, il s’inquiète du fait que cette mesure ne soit pas assez inclusive.
« En introduisant une hausse de la Sécurité de la vieillesse exclusivement aux gens de 75 ans et plus, le gouvernement crée deux classes d’aînés. Pour éviter cette fracture, notre organisation recommandait que la bonification de 10 % de la SV s’adresse à toutes les personnes admissibles à cette prestation, soit dès 65 ans », déclare Mme Tassé-Goodman.
Le premier budget de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, prévoit également que les bénéficiaires des prestations de la SV âgés de 75 ans ou plus recevront un paiement unique de 500 $ au mois d’août 2021. La plus grande organisation d’aînés aux pays aurait souhaité que cette somme soit distribuée différemment.
« Au lieu d’allouer un montant ponctuel de 500 $ en août prochain, il aurait été préférable que la bonification de 10 % soit instaurée dès 2021 », explique Mme Tassé-Goodman.
Le Réseau FADOQ critique le fait que le nouvel exercice financier n’augmente pas les sommes octroyées aux provinces par le Transfert canadien en matière de santé (TCS).
« Notre organisation ne comprend pas le manque de volonté du fédéral à donner des ressources suffisantes aux provinces en matière de santé. L’insuffisance des transferts fédéraux nuit à l’élargissement de l’accès aux soins. Et la pandémie a exposé les grands besoins des provinces en santé », déplore Mme Tassé-Goodman.
Dans des mémoires présentés depuis 2019 au cabinet du ministre des Finances du Canada, la FADOQ demande d’indexer le TCS de 6 % annuellement et d’inclure dans la formule de calcul une variable prenant en compte le vieillissement de la population des provinces et territoires.
Le Réseau FADOQ accueille favorablement l’investissement de 3 milliards $ en soins de longue durée. Des investissements essentiels, mais qui seront assurément accompagnés de conditions.
La FADOQ souligne qu’il ne faut pas qu’une négociation entre le gouvernement fédéral et les provinces et territoires retarde l’arrivée de ces sommes qui sont cruciales pour les soins et services de longue durée.