Nouvelle
Une nouvelle ministre des Aînés
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Depuis qu’il est à la retraite, Brent Csuzdi éprouve un malin plaisir à se pointer dans un vestiaire de hockey et à observer la réaction des gens. Voyez-vous, l’homme originaire de Winnipeg a 65 ans et joue fréquemment au hockey avec des jeunots dans la trentaine. Et disons qu’il n’occupe pas la position la plus facile ; il est gardien de but.
« On ne fait pas d’âgisme avec moi, mais je peux dire que certains joueurs font le saut lorsqu’ils me voient arriver pour la première fois, raconte-t-il. Je les imagine se dire : “Oh boy, est-ce que le petit vieux sera en mesure de suivre la cadence ? » »
La réponse à cette question : « Absolument ! ». Brent Csuzdi est encore capable, à 65 ans. À preuve, il a dépanné récemment au sein d’une équipe qui n’avait goûté à la victoire qu’une seule fois. Sa présence a complètement changé la donne.
« Les jeunes m’ont fait confiance, explique le cerbère. Je pense qu’ils ne s’attendaient pas à me voir aussi dominant. J’ai réussi à les impressionner. Bref, on s’est rendus jusqu’en finale cette année-là ! »
Le hockey a toujours fait partie de la vie de Brent Csuzdi. Chaque hiver, lorsque ses enfants étaient plus jeunes, il aménageait une patinoire dans la cour de sa résidence du quartier Côte-des-Neiges, à Montréal. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il a décidé d’enfiler les jambières de gardien de but pour la première fois. Ainsi, ses enfants pouvaient se pratiquer sur lui.
Retraité du domaine de l’enseignement depuis six ans, il prodigue dorénavant ses conseils sur la patinoire du CEPSUM. Au cours des derniers mois, on l’a nommé responsable de la ligue de hockey récréatif de l’Université de Montréal, un rôle de mentor qu’il adore. Il essaye de jouer au hockey au moins quatre fois par semaine, dans des ligues de tous les niveaux.
« Ce que j’aime par-dessus tout, c’est le côté social du hockey. Je trouve ça comique de voir le “clash” entre les générations. Lorsque je joue avec mes amis cinquantenaires, on jase de nos bobos, de nos placements et de comment on occupe nos journées de retraités. Avec les plus jeunes, on discute de travail, de concerts ou de famille. Ça me rend heureux ! »
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