Communiqué
Carte blanche à Janette Bertrand dans le magazine Virage
L’inspirante Janette Bertrand est en couverture du nouveau numéro de Virage, qui e...
Être passionnée de slam à 65 ans, ce n’est pas commun.
C’est pourtant ce qui anime LouNat – de son véritable nom Louise Nathalie Boucher – depuis une quinzaine d’années. Passionnée du verbe, elle aime manipuler les mots avec dextérité. À travers les années, Louise Boucher a mis sur pied les spectacles solos Matrimoine et Commotion. À l’heure actuelle, elle travaille sur un nouveau spectacle qui s’intitulera Slam Trad.
Auparavant, Louise Boucher a travaillé dans le domaine du patrimoine, ainsi que dans des musées. Un jour, par curiosité, elle a assisté à une prestation de slam.
« La fois suivante, je me suis pointée avec un texte », se souvient-elle.
Championne du Grand slam de poésie 2021 et lauréate du concours national de Slam Québec-France, LouNat a publié le recueil Au secours je slame! et continue de se produire sur scène à différentes occasions.
Au départ, Louise Boucher admet avoir fait face à certains préjugés quant à son âge.
« On me demandait comment je faisais pour traiter de sujets si jeunes. Ou encore on me disait : “Vous êtes bonne… pour votre âge”, raconte-t-elle. J’ai aussi senti quelquefois que les juges avaient des opinions préconçues. »
Cependant, elle a fait fi de l’âgisme et a poursuivi son chemin. Un jour, un spectateur lui a adressé un beau compliment, en mentionnant qu’elle était sans âge.
« Mon secret, c’est que j’aime ça. Je fais beaucoup de slams, donc on m’invite un peu partout. Dans ma jeunesse, j’ai fait énormément d’improvisation en danse. Je n’ai donc pas peur de la scène. Je suis demeurée active et la passion me fait continuer avec une énergie débordante. »
Si Louise Boucher n’avait qu’un conseil à donner, ce serait d’aller vers ce qui nous motive, ce qui nous donne de l’énergie. Ne pas craindre d’être jugé et suivre le filon.
« Ensuite, il est important de s’imposer une discipline et d’être constant afin de continuer à progresser. »
Membre FADOQ depuis une dizaine d’années, elle y a adhéré surtout pour la défense des droits collectifs. « C’est important pour moi », résume-t-elle.
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