Nouvelle
Une nouvelle ministre des Aînés
Joanne Thompson, députée St. John's-Est à Terre-Neuve-et-Labrador, devient la nouv...
Marie-Hélène Ganster est débarquée au Québec en 1966 avec la tournée de Tino Rossi, d’une durée de 20 jours. Toute la troupe est repartie, sauf elle. La femme aux racines françaises et luxembourgeoises était tombée en amour avec le Québec… et était tombée en amour au Québec. Elle avait alors 25 ans.
Aujourd’hui âgée de 82 ans, Marie-Hélène Ganster mord toujours dans la vie. Installée à Sainte-Adèle dans les Laurentides, elle estime que son caractère d’éternelle optimiste fait partie des raisons pour lesquelles elle trahit son âge.
« Je me trouve encore pas pire, affirme-t-elle en rigolant. J’ai toujours été une petite marrante, et ce, malgré tout ce qui se passe dans le monde actuellement. Quoi qu’il arrive, je garde le sourire. Mon fils dit souvent à la blague que je ferai une belle centenaire. De plus, je n’ai jamais fumé de ma vie et je ne bois pas d’alcool. Ça doit aider! »
De son nom d’artiste Marylène, Marie-Hélène Ganster a évolué dans le domaine artistique, surtout dans des comédies musicales. Elle raconte qu’elle incarnait fréquemment des rôles rigolos. Puis, sa carrière l’a amenée à faire beaucoup de premières parties.
« Ma jovialité m’a aidée à dénicher des contrats pour réchauffer les salles. J’ai fait des premières parties pour Jacques Brel, Claude Dubois, les Cyniques, Yvon Deschamps, pour ne nommer que ceux-là. »
L’octogénaire explique s’être inscrite à la FADOQ il n’y a pas très longtemps, surtout dans le but de rencontrer des gens. Elle insiste sur le fait qu’elle a encore des rêves, dont celui de retrouver l’amour.
« J’ai eu un compagnon de vie pendant plus de 40 ans. Il est décédé en janvier dernier. La solitude, je trouve ça un peu lourd, alors je cherchais quelque chose pour me désennuyer. »
D’autres photos…