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Mario Landreville ne fait pas les choses à moitié… sauf lorsqu’il est question de demi-marathons.
En effet, le Drummondvillois court entre 20 et 25 demi-marathons par année. Aujourd’hui âgé de 78 ans, il espère donner le goût de courir à d’autres personnes de son âge et démontrer qu’il n’y a pas d’âge pour être en forme.
« Il ne faut jamais se décourager, c’est faisable, affirme-t-il. Il s’agit d’y aller progressivement. C’est valorisant et ça permet d’avoir des contacts avec des gens de partout. »
Mario Landreville a commencé à courir à l’âge 42 ans. Asthmatique, il raconte qu’il peinait à parcourir un kilomètre. C’est en commençant à courir que la situation s’est améliorée. Et maintenant, ça fait près de 40 ans qu’il fait de la compétition. Avant de se spécialiser dans les demi-marathons, il a couru 37 marathons et deux ultra-marathons.
« Je me compte chanceux de pouvoir faire cela à mon âge. Je fais attention à mon alimentation, ça joue pour beaucoup. Et depuis quelques années, je peux compter sur les services d’un entraîneur, d’un massothérapeute et d’une nutritionniste. Ça aide énormément. »
Le septuagénaire souligne qu’il ne paraît pas son âge. On pense fréquemment qu’il est dans la soixantaine. De plus, il est obligé de sortir ses cartes d’identité pour démontrer qu’il est inscrit dans la bonne catégorie !
Pour Mario Landreville, la discipline et la patience sont les deux principales vertus. Il a en lui ce goût du dépassement.
« Je suis abonné aux podiums et j’aime les médailles, admet-il. Mes murs sont tapissés de quelque 325 médailles remportées ici et là. Lorsque je me sens morose, je regarde mon mur et ça me remet rapidement sur le piton. »
Membre FADOQ depuis une dizaine d’années, il est allé à trois reprises aux Jeux américains, dont à Pittsburgh en 2023. L’édition d’Albuquerque en 2019 a été sa préférée en raison de son organisation exceptionnelle. Il entend participer aux Jeux canadiens 55+ qui se dérouleront à Québec en 2024. Si sa santé le lui permet, bien entendu.