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La FADOQ a porté votre voix en 2024
En 2024, la FADOQ a poursuivi avec vigueur sa mission de défendre les droits et in...
C’est fait! Les élections fédérales ont été déclenchées. Nous irons voter le 20 septembre. Déjà, au mois de juillet dernier, le Réseau FADOQ dévoilait sa plateforme électorale mettant en lumière les besoins pressants des personnes de 50 ans et plus.
Cette plateforme propose des solutions concrètes regroupées en quatre volets : soutien aux plus démunis, retraite et travailleurs d’expérience, transferts en santé ainsi que proches aidants.
Consultez la plateforme électorale du Réseau FADOQ
« La pandémie de COVID-19 a frappé de plein fouet le quotidien de nombreux aînés, exposant les lacunes dans la manière dont notre société traite ses bâtisseurs. Des gestes concrets doivent être posés rapidement pour que leurs préoccupations soient entendues et non tablettées. Nos aînés ne doivent plus jamais être dans l’angle mort des enjeux politiques. Nous plaidons pour un changement de perceptions de la classe politique à propos des dossiers relatifs aux aînés », déclare la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Le Réseau FADOQ réitère ces nécessités : il faut bonifier de 10 % les prestations de la Sécurité de la vieillesse dès 65 ans et augmenter le Supplément de revenu garanti de 50 $ par mois par aîné.
« Si nos décideurs politiques n’accordent pas plus d’intérêt à l’importance de rehausser ce soutien financier, c’est tout le filet social des aînés qui s’en trouvera considérablement affecté. Dans le contexte du vieillissement accéléré de la population canadienne, il s’agit là d’une situation très préoccupante », s’inquiète Mme Tassé-Goodman.
La précarité financière est omniprésente chez les aînés, et ce, dès 65 ans. À l’heure actuelle, une personne qui reçoit seulement les prestations de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti a un revenu annuel de 18 746 $, une somme qui n’atteint même pas le seuil officiel de la pauvreté au Canada, qui s’établit à environ 21 000 $ dans la région de Montréal.
Le Réseau FADOQ milite pour une meilleure protection des fonds de pension par le gouvernement fédéral. Cela passe par la modification de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, afin que les déficits des caisses de retraite soient au même niveau de priorité que les créanciers garantis et les banques.
La plus grande organisation d’aînés au pays fait valoir que les travailleurs ne sont pas responsables des déficits accumulés et qu’ils ne devraient donc pas être des victimes collatérales lorsque leurs employeurs font faillite. Le Réseau FADOQ se désole que le déficit d’un régime de retraite soit perçu comme une dette parmi tant d’autres. Il réclame un changement de perception et un changement de législation.
Le Réseau FADOQ demande l’indexation du Transfert canadien en santé (TCS) de 6 % annuellement et veut l’intégration dans le calcul d’une variable prenant en compte le vieillissement de la population.
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les besoins criants des provinces et des territoires partout au Canada. Au cours de la prochaine décennie, le Conference Board du Canada évalue que cette réalité va accroître leurs dépenses en soins de santé de 93 G $.
Le Réseau FADOQ est catégorique : le prochain gouvernement doit aider les provinces à assumer les coûts toujours grandissants du système de santé. Les transferts fédéraux doivent être plus généreux pour permettre l’élargissement de l’accès aux soins. Cette revendication est encore plus importante dans le contexte de la crise sanitaire.
Par ailleurs, on évalue qu’un quart de la population québécoise agit comme proche aidant sur une base hebdomadaire, ce qui se traduit par une perte de revenus considérable pour ces personnes.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire mieux pour aider les proches aidants, qui comblent le manque de ressources de notre système de santé. Le Réseau FADOQ revendique donc la modification du crédit canadien pour aidant naturel afin que cette mesure fiscale devienne un crédit d’impôt remboursable. Et pour protéger l’emploi des proches aidants, la FADOQ réclame l’allongement de la période de prestations d’assurance-emploi jusqu’à un maximum de 52 semaines.
Vous pouvez consultez la plateforme électorale du Réseau FADOQ ici