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Plusieurs d’entre vous êtes des proches aidants
Le saviez-vous?

Le proche aidant est une personne qui accompagne, de près ou de loin, une personne en perte d’autonomie demeurant dans une maison, un logement, en résidence privée ou publique, ou en centre d’hébergement. L’aidé peut être un conjoint, un ami, une connaissance, un parent ou un enfant.

Pages à consulter pour plus de renseignements:
– Portrait des proches aidants (RANQ)
– Qui sont les proches aidants? (L’APPUI)

Le trouble cognitif léger

Le trouble cognitif léger est un état clinique caractérisé par des problèmes de mémoire, du langage, de la pensée ou du jugement qui sont plus graves que ce à quoi on pourrait s’attendre dans le cas d’un vieillissement normal. Les personnes qui présentent un trouble cognitif léger courent un risque plus élevé de développer une maladie cognitive. 10 à 15% des personnes atteintes d’un trouble cognitif léger développent une maladie cognitive chaque année.*

* Alzheimer.ca

Comment différencier un vieillissement normal des fonctions cognitives d’un trouble cognitif léger?

La mémoire, l’attention, la vitesse de traitement de l’information et le langage comptent parmi les fonctions cognitives. Voici quelques manifestations normales du vieillissement des fonctions cognitives: une difficulté à se rappeler le nom d’une connaissance ou encore le fait de devoir prendre plus de temps pour réaliser une tâche. Bien que ces changements puissent amener certaines personnes à s’inquiéter, ils ne sont généralement pas associés à une maladie. Par exemple, la personne ne se souvient plus où elle a mis ses clés.**

** Programme Dans la Peau d’un aîné

Symptômes du trouble cognitif léger*

• La perte du souvenir des événements récents, par exemple, oublier fréquemment des informations importantes comme des rendez-vous, des bouts de conversations ou des événements récents.
• Capacités de pensée affaiblies, par exemple, perdre le fil de ses pensées.
• Problème de langage: par exemple, difficulté à trouver le mot juste.
• Désorientation dans le temps et l’espace, par exemple, se perdre dans un endroit familier.
  
• Mauvais jugement, par exemple, porter un manteau par une belle journée d’été.
• Perte de perception de la profondeur, par exemple, penser qu’un tapis est un trou dans un sol.

Si vous vous inquiétez face à des symptômes se présentant chez une personne proche, contactez la Société Alzheimer Laurentides. Leurs intervenants répondront à vos question, vous écouteront et vous donneront des conseils simples à appliquer au quotidien:
1-800-978-7881
admin@salaurentides.ca

Répertoires d’activités pour la personne que vous aidez

C’est maintenant scientifiquement prouvé que de maintenir son cerveau actif aide à préserver les fonctions cognitives. Tout comme nos muscles ont besoin d’être mis en action pour conserver leur force d’endurance et leur tonus, le cerveau a besoin de stimulation cognitive.

Mais qu’en est-il lorsque les pertes neurocognitives sont bien installées? Pouvons-nous encore travailler l’attention, la concentration, la mémoire, le raisonnement, la logique ou encore le langage?

Sans toutefois faire marche arrière, nous pouvons mettre en place des moyens simples afin de conserver les acquis tout en permettant à la personne atteinte d’exécuter des activités occupationnelles. Nous vous invitons à consulter le répertoire d’activités visant à offrir quelques idées pour meubler le quotidien des personnes atteintes de troubles cognitifs.

De plus, nous vous suggérons ce Cahier d’activités volume 1, conçu par le GRPAAL et financé par L’APPUI des Laurentides pour les proches aidants d’aînés.

Autres pages qui pourraient vous intéresser:
– Un statut légal pour les proches aidants (projet de loi 56)
– États généraux sur les soins aux aînés
– Les aînés et le deuil
– Info-FADOQ 360: les centres d’hébergement
– Des étiquettes pour plus de sécurité
– Politique nationale des proches aidants