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Le fédéral laisse tomber les personnes retraitées
Le gouvernement fédéral a de nouveau montré son manque de considération pour les p...
La prochaine mise à jour économique du gouvernement du Québec, qui sera présentée le mardi 7 novembre, doit comprendre des mesures qui s’attaqueront aux nombreux enjeux auxquels font face les personnes aînées.
En matière d’habitation, le Réseau FADOQ estime que le gouvernement doit agir dès maintenant afin de mettre fin au fléau des fermetures des petites résidences pour personnes aînées (RPA). L’aide offerte à ces milieux de vie collectifs pourrait être sous forme monétaire par le biais d’un soutien financier ciblé. L’envoi de personnel supplémentaire provenant du réseau public ou encore l’élargissement du programme de conversion volontaire de RPA en ressources intermédiaires sont d’autres solutions qui pourraient être envisagées.
« Les petites RPA sont très importantes parce qu’elles se retrouvent souvent en région. Leurs locataires veulent résider dans leur communauté, tout près de leur famille et de leur voisinage. Il est important de ne pas déraciner ces gens-là vers d’autres RPA qui les éloignent souvent de leurs proches », a expliqué la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Par ailleurs, il serait intéressant d’appuyer les Québécois et Québécoises qui souhaitent accueillir un ou une proche sous leur toit. Pour le Réseau FADOQ, les maisons intergénérationnelles doivent être encouragées. Le gouvernement pourrait mettre en place un programme de soutien financier, autant pour la construction de telles habitations ou encore pour des travaux permettant la conversion d’un domicile en une propriété intergénérationnelle.
Mettre fin aux pénalités
L’État doit profiter de cet exercice budgétaire afin d’annuler les pénalités imposées aux rentes de retraite du Régime de rentes du Québec des bénéficiaires d’une rente d’invalidité.
Rappelons que le Tribunal administratif du Québec (TAQ) a jugé ces pénalités discriminatoires. Cependant, le gouvernement du Québec a décidé de porter en appel ce jugement. L’occasion est bonne pour mettre fin à ce long processus judiciaire et aider les gens qui sont parmi les plus vulnérables de notre société.
Finalement, la plus grande organisation de personnes de 50 ans et plus au Québec propose de modifier le crédit pour prolongation de carrière afin d’en faire un crédit d’impôt remboursable. Ce changement permettrait aux personnes qui ne paient pas d’impôt de s’en prévaloir. Cette mesure deviendrait donc accessible aux moins nantis. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il est clair que l’apport des travailleurs et travailleuses d’expérience est essentiel.