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Une nouvelle ministre des Aînés
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« L’âge, je ne me soucie pas de ça. Je vis, c’est tout! Et je m’arrange pour faire des choses qui, j’en ai la certitude, me feront du bien. »
Ces paroles remplies de sagesse sont celles de Pierre Rhéaume, un Maskoutain qui œuvre depuis bon nombre d’années dans le domaine des communications et des relations publiques. À 70 ans, il continue délibérément de travailler, que ce soit à son compte pour Pierre Rhéaume communications inc., comme directeur des communications au Centre d’insémination artificielle du Québec (Ciaq) ou comme chroniqueur à La Terre de chez nous. Sensible au problème de pénurie de main-d’œuvre, Pierre Rhéaume a l’impression de contribuer au bien-être collectif.
« Je suis très serein et ça me fait plaisir de le faire, explique-t-il. J’ai plein de projets dans mon entreprise et j’y mets encore beaucoup d’énergie. Mais je m’impose des limites et je parviens à les respecter en restant discipliné. »
En plus de travailler, Pierre Rhéaume joue au soccer deux fois par semaine. C’est un sport qu’il pratique depuis 1978, mais depuis une vingtaine d’années, il a adopté la position de gardien de but.
« C’est un peu par défaut que je suis devenu gardien, mais c’est une position que j’affectionne. À 70 ans, c’est certain que je ne me pitche plus d’un bord puis de l’autre. Mais ce n’est pas grave : je fais le travail à l’intérieur de mes possibilités. Mon objectif serait de jouer jusqu’à l’âge de 80 ans. »
Quel est donc son secret? Selon lui, ses ancêtres du côté maternel étaient très actifs et ils ont vécu très vieux. Le septuagénaire admet également qu’il lit beaucoup, notamment sur le sujet du vieillissement.
« Trois choses sont importantes à mon âge : sociabiliser, être actif et bien s’alimenter, estime-t-il. C’est certain que je fais plus de bruit qu’avant en me levant, mais le fait d’être curieux m’aide à garder mon cerveau bien actif. »
Membre FADOQ depuis une vingtaine d’années, Pierre Rhéaume se tient au courant des activités grâce aux réseaux Facebook et LinkedIn, ainsi qu’aux infolettres.
« J’aime que la FADOQ présente les personnes aînées comme des gens actifs, pas seulement comme des gens en RPA/CHSLD. Ça envoie un message très positif de ce qu’est vieillir. J’encourage souvent mes amis à faire le saut et à devenir membre. »
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